bon a savoir du 21 octobre 2015

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chronique du 21 octobre 2015

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la route en question du 21 octobre 2015

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sourire du jour du 21 octobre 2015

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sémenticite du 21 octobre 2015

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patronyme du 21 octobre 2015

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Diplomatie : Neuf ambassadeurs présentent leurs lettres de créance au Président du Faso

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Le Président du Faso, Michel Kafando, a reçu, dans la matinée de ce mardi, 20 octobre 2015, les lettres de créance de neuf ambassadeurs dont cinq avec résidence à Ouagadougou. Le premier a foulé le Palais présidentiel, Kosyam, est l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Saint-Siège, Monseigneur Piergiorgio Bertoldi avec pour résidence, Ouagadougou. Ordonné prêtre le 11 juin 1988, incardiné à Milan (Italie), le nouveau représentant est docteur en droit canonique ayant fait ses premiers pas dans le service diplomatique du Saint-Siège le 1er juillet 1995. Monseigneur Bertoldi a successivement travaillé dans des représentations pontificales en Ouganda, République du Congo, Colombie, Serbie, Roumanie, Italie et au Brésil. A sa suite, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la république de Turquie, Korkut Tufan. Diplômé en sciences politiques et Relations internationales, le diplomate Turc qui élit domicile à Ouagadougou également, a servi au plan diplomatique dans plusieurs pays dont le Sénégal, la Tunisie, Bruxelles et la France. L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, chef de la délégation de l’Union européenne, Jean Lamy a poursuivi le ballet diplomatique devant le Président Michel Kafando qui a eu un tête-à-tête avec chacun de ces ambassadeurs. Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, ainsi que de l’Université de la Sorbonne, M. Lamy a une formation en droit et économie, plus spécialement dans le secteur des affaires publiques. Le successeur d’Alain Holleville a servi entre autres en Sierra-Leone, en Norvège, au Portugal et au Cameroun. M. Lamy fut également coordonnateur pour la relance des actions de coopération au développement en République Centrafricaine et ambassadeur de France au Burundi de 2010 à 2013. Il réside à Ouagadougou.
Tout comme Vincent Le Pape, le nouvel ambassadeur du Canada au Burkina. Chargé d’affaires de l’Ambassade de son pays, Canada, à Port-au-Prince (Haïti) depuis août 2013, Le Pape est titulaire d’une maîtrise en Administration des Affaires (M.B.A), d’un diplôme d’Etudes supérieurs spécialisées (D.E.S.S) et d’un diplôme d’études supérieures commerciales, administratives et financières (D.E.S.C.A.F). Le diplomate canadien a plusieurs fois contribué à l’élaboration de plusieurs projets et programmes de développement pour de nombreux pays africains à l’image de la Côte d’Ivoire et du Niger. L’ambassadeur de la République du Mali, Amadou Soulalé, est professeur principal et diplômé de Licence Es Lettre de l’Université de Ouagadougou dans les années 80. Il est également détenteur d’une maîtrise Ès Lettres de l’Ecole supérieure des Lettres et Sciences humaines de l’Université de Ouagadougou avec mention « Lettre et Arts ». Professeur de Français et Censeur suppléant du Lycée Saint-Joseph de Ouagadougou, Amadou Soulalé est une figure de la culture. A ce titre, le désormais ambassadeur du Mali au Burkina a joué en tant que comédien dans plusieurs films dont « le courage des autres » du réalisateur professeur Richard de l’Université de Ouagadougou. Il est aussi auteur d’une pièce de théâtre intitulée « Un coup de fil serait un mauvais coup » sous la direction du professeur Jean Pierre Guingané (une pièce sélectionnée par le théâtre radiophonique de Haute-Volta). Membre du quartier général (QG) de campagne de Ibrahim Boubakar Keïta (Président du Mali) en 2013, chargé de la diaspora, Amadou Soulalé fut Conseiller politique de l’équipe de campagne du candidat Aly Bongo Ondimba au Mali. Comme ses prédécesseurs, Amadou Soulalé a pour résidence, Ouagadougou. [rev_slider Slider_lettres]     L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République d’Autriche, Caroline Gudenus, a également présenté sa lettre de créance au Président du Faso. Titulaire d’un Doctorat en droit, Mme Gudenus est dans le sillage diplomatique depuis septembre 1986 et a servi au Pakistan, à Londres en Grande-Bretagne et en Afrique du Sud. Elle réside à Dakar, au Sénégal. Elle est suivie sur le tapis rouge par Javed Zia de la République islamique du Pakistan avec pour résidence à Tripoli (Libye). Diplômé en Science politique, M. Zia est un haut gradé militaire. L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la république socialiste du Vietnam au Burkina, Pham Truong Giang, résidera à Rabat, au Maroc. Il est titulaire d’un diplôme en diplomatie et d’une maîtrise en Droit. Le représentant de la république de Colombie, Claudia Turbay Quintero, a clos cette cérémonie de présentation de lettres de créance. Elle a pour résidence Accra, Ghana. Claudia Turbay Quintero fut entre autre, journaliste dans un quotidien où elle était engagée dans la recherche, dans la section consacrée aux femmes et au journalisme d’investigation. Elle a également occupé le poste de directrice adjointe du Musée de l’Or de son pays en 1974. La tâche revient donc désormais à ces personnalités d’entretenir et de faire rayonner les relations entre leur pays et le Burkina.  

13ème journée africaine de la médecine traditionnelle : Le gouvernement soutient les innovations du secteur

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Le Burkina Faso célèbre la 13ème édition de la Journée africaine de la médecine traditionnelle, le 24 octobre 2015   à Ouagadougou sous le thème « Règlementation des tradipraticiens de santé dans la région africaine de l’OMS ».  Cette journée a été instituée par l’OMS en reconnaissance de l’importance de la médecine traditionnelle  dans la prise en charge de la population. L’édition 2015 est placée sous le haut parrainage de sa Majesté le Mogho Naba Baongo et sous la Présidence de Monsieur le Ministre de la santé. Au Burkina Faso, la médecine traditionnelle a été officiellement reconnue par la loi N° 23/94/ADP du 19 mai 1994 portant Code de la Santé Publique. Depuis cette date, l’engagement des décideurs et des acteurs a permis de réussir son institutionnalisation et d’entamer son intégration dans le système de santé. Cet engagement s’est traduit notamment par  la prise en compte de la médecine traditionnelle dans le premier  plan national de développement sanitaire (PNDS 2001-2010),  la création d’une direction chargée de la médecine et de la pharmacopée traditionnelle,  l’adoption d’une politique nationale,  la mise en place d’une règlementation sur l’exercice, la valorisation des médicaments, la référence/recours des malades, et les établissements de soins traditionnels.La personne qui exerce la médecine traditionnelle est appelée tradipraticien de santé c’est-à-dire une personne reconnue par la communauté où elle vit, comme   compétence pour diagnostiquer des maladies et invalidités y prévalant, dispenser des soins de santé et utilisant des méthodes et des produits traditionnels d’origine végétale, animale ou minérale. Les tradipraticiens de santé (TPS) sont des acteurs privilégiés dans la promotion et le développement de la médecine traditionnelle. Pour l’OMS, leur organisation de même que la règlementation de leur exercice à travers la collaboration est un gage de renforcement de l’intégration de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé. Cette intégration doit permettre de relever les défis de santé qui se posent à nos populations d’où le thème  de cette édition 2015 de la journée africaine de la médecine  traditionnelle « Règlementation des tradipraticiens de santé dans la région africaine de l’OMS ».Au Burkina Faso, le renforcement de la collaboration a permis d’atteindre de nombreux acquis en matière de règlementation. La mise en œuvre de cette règlementation a abouti à des résultats dont entre autre l’autorisation de l’exercice de la médecine traditionnelle a plus de cent tradipraticiens de santé, l’homologation de plus de quarante médicaments traditionnels (médicament conçu et développé par un tradipraticien ou un chercheur à partir des connaissances ou informations issues de la pharmacopée traditionnelle),  la mise en place d’un système de référence / recours, la formation de plus de 2 000 tradipraticiens de santé . La règlementation actuellement en vigueur classe les TPS en six catégories et les médicaments traditionnels en quatre catégories. Les six catégories de tradipraticiens de santé sont : Le Naturothérapeute : Personne utilisant exclusivement des substances naturelles comme moyen thérapeutique L’accoucheuse traditionnelle : Personne prodiguant des soins de santé à une femme et à son nouveau-né avant, pendant et après accouchement Le Chirkinésithérapeute : Personne pratiquant avec la main des massages ou des modifications sur les parties du corps malades ou blessées Le Ritualiste : Personne utilisant des rites (religieux ou non) pour soigner L’herboriste : Personne conditionnant et vendant des matières végétales à des fins thérapeutiques Le médico-droguiste : Personne conditionnant et vendant des matières animales et/ou minérales à des fins thérapeutiques. Concernant les médicaments, l’homologation (processus qui aboutit à l’octroi de l’autorisation de mise sur le marché) se fait par une procédure allégée. De 2007 à nos jours, une quarantaine de médicaments traditionnels améliorés ont été homologués. La médecine traditionnelle s’impose progressivement comme une force d’innovation, de progrès scientifique, économique et social. C’est pourquoi le gouvernement s’engage à soutenir des perspectives innovantes de ce secteur comme la révision de la politique nationale et l’élaboration d’un plan stratégique quinquennal, la mise en place de structures d’interface dans les hôpitaux dont deux seront bientôt fonctionnelles dans les Centres hospitaliers régionaux (CHR) de Tenkodogo et de Ouahigouya et la construction d’un Centre de référence (le centre de médecine traditionnelle et des soins intégrés de Ouagadougou) dont le lancement des travaux de construction est prévu le 19 septembre 2015 à Tengandogo.
                                                                                                Le Ministère de la Santé