Soutien aux martyrs et aux blessés de l’Insurrection d’octobre 2014 et de la résistance populaire de septembre 2015 : Synthèse des actions menées par le Gouvernement

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Suite à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et à la résistance  au putsch du 16 septembre 2015, le gouvernement de la Transition a mené des actions sur le plan de la prise en charge psychosociale, prise en charge scolaire et la formation professionnelle, sur le plan alimentaire, sur le plan de l’appui aux activités génératrices de revenus et sur le plan sanitaire.

*Sur le plan de la prise en charge psychosociale :

Le Ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale et a rendu une visite gouvernementale aux 31 familles des personnes décédées de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et aux 13 familles des personnes décédées lors du putsch manqué du 16 septembre 2015 en vue de présenter les condoléances de toute la Nation aux  familles éplorées et de leur apporter un soutien moral, tout en lançant un message de paix, de pardon, de tolérance et d’acceptation mutuelle. Par ailleurs, une enveloppe financière de 200.000 F CFA a été apportée à chaque famille des personnes décédées de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, soit un montant total de 6.200.000 F CFA. Concernant les 13 familles des personnes décédées lors du putsch manqué du 16 septembre 2015, chacune a reçu une enveloppe financière de 630.000 F CFA, soit un montant de 8.190.000 F CFA. Cette dotation provient du gouvernement et du Conseil national de la Transition.

*Sur le plan de la prise en charge scolaire et la formation professionnelle :

– Pour l’année scolaire 2014-2015, 17 enfants vulnérables de travailleurs de Joly Hôtel ont vu  leur reliquat  de frais de scolarité pris en charge par le Fonds National de Solidarité à hauteur de cinq cent sept mille deux cent cinquante (507 250) francs CFA ; un enfant  d’un travailleur de Tan-Aliz a bénéficié d’un appui de 175 000 F pour le reliquat de ses frais de formation professionnelle. – Pour ce qui est de l’année scolaire 2015-2016, 420 enfants des familles endeuillées, des blessés et des travailleurs de Tan-Aliz , de Joli Hôtel et de Azalaï Hôtel ont bénéficié d’un appui financier de 31.500.000 F CFA, soit 75.000 F CFA par enfant pour leur scolarisation. Des besoins supplémentaires exprimés pour 18 975 000 FCFA sont en cours de paiement depuis le 30 octobre 2015. – En ce qui concerne la formation professionnelle, il est prévu un appui financier à 12 Orphelins et enfants vulnérables (OEV) à raison de 300.000 F CFA par enfant, soit un montant total de 3.600.000 F CFA ; jusque-là un seul cas a été enregistré à ce niveau.

*Sur le plan alimentaire :

– Le Ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, à travers le Secrétariat permanent du Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (CONASUR), a apporté un soutien en vivres   pour une période allant de six (06) à douze (12) mois aux ayant-droits des personnes décédées, aux blessés et aux victimes collatérales de l’insurrection populaire. Le coût de cette assistance alimentaire s’élève à 51.089.650 F CFA ; – Pour les ayant-droits des personnes décédées du putsch manqué du 16 septembre 2015, une assistance alimentaire dont le montant s’élève à 3.694.500 F CFA  leur a été apportée pour permettre d’organiser le deuil familial.

*Sur le plan de l’appui aux activités génératrices de revenus pour les blessés de l’insurrection populaire :

Pour l’appui en AGR, 13.800.000 F CFA sont disponibles au profit de  92 bénéficiaires, à raison de 150.000 F CFA par promoteur.  Sur les 54 dossiers reçus, 31 remplissant les conditions sont en cours de paiement.

* Sur le plan sanitaire :

En sus de la prise en charge sanitaire gratuite d’urgence des blessés dans les formations sanitaires publiques, le Ministère de l’action sociale et de la solidarité nationale  mène des enquêtes sociales et ce, aux fins de pouvoir prendre en charge les blessés ayant toujours des besoins de soins et/ou de matériel spécifique ainsi que de mobilité. Deux (02) blessés ont bénéficié d’un appui financier de 222 000 FCFA et la maman d’un martyr de 647 600 FCFA pour des soins sur la base de leur demande. De façon provisoire, l’enveloppe financière utilisée par le  Ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale pour venir en aide aux victimes de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 peut être estimée à plus de 90.000.000 F CFA. Pour les ayant-droits des victimes décédées du putsch manqué, les actions d’aide en urgence peuvent être estimées à 10.857.000 F CFA.

*Perspectives :

En termes de perspectives pour une prise en charge idoine des victimes des deux situations malheureuses (insurrection populaire et putsch manqué), le gouvernement a adopté  dix décrets, le 28 octobre 2015, pour organiser la prise en charge et l’accompagnement psycho-social, financier, sanitaire, scolaire et alimentaire des familles des martyrs. Entre autres, ces mesures concernent :
  • l’octroi gratuit de logements à certaines victimes (08 veuf/veuves) ;
  • l’accès à un emploi pérenne pour certaines victimes (03 veuves) ;
  • l’appui à la création d’unités économiques individuelles pour certaines victimes (21 veufs/veuves) ;
  • l’appui financier aux ayant-droits des victimes (25 personnes) ;
  • l’appui scolaire et à la formation professionnelle des OEV (31 scolaire et 12 pour la formation professionnelle) ;
  • le soutien financier et médical aux blessés (955).
Le coût global de cette prise en charge est estimé à 242.675.000 F CFA. Le Gouvernement de la Transition invite les citoyens à rester solidaires dans l’accompagnement des victimes pour leur épanouissement socioéconomique. Le Service d’information du Gouvernement

Tour du Faso 2015: Salifou YERBANGA, une star à Koudougou

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C’est avec un regard impuissant que le Suisse Manuel STOCKER a regardé Salifou YERBANGA franchir la ligne d’arrivée de la 4e étape du Tour du Faso à Koudougou devant les 58 autres coureurs. Une première victoire d’étape des Etalons cyclistes bien appréciée tant du côté de la direction technique nationale que des supporters de la cité du cavalier rouge. C’est un public en liesse qui a accueilli le vainqueur de l’étape et ses coéquipiers ce lundi 2 novembre 2015 dans la capitale de la région du Centre Ouest. L’étape a été placée sous le patronage du ministre de la Communication Frédéric A.K. NIKIEMA.  
Yameogo et son compagnon
Yameogo et son compagnon STOCKER
C’est dans un sprint infernal que le Suisse Manuel STOCKER et Salifou YERBANGA du Burkina ont disputé l’arrivée de l’étape du Tour 2015 à Koudougou. Une étape remporté au finish par le Burkinabè. Les deux coureurs se sont échappés du peloton depuis la sortie de Kokologho, ville du premier point chaud enlevé par Rasmané OUEDRAOGO jusque-là terne depuis le début du Tour. Après  une centaine de mètres, ils ont été rejoints par 4 autres coureurs dont Yacouba YAMEOGO, un Erythréen, un Marocain et un Algérien.
Le peloton à Kokologho
Le peloton à Kokologho
A l’entrée de Poa où est située la deuxième prime intermédiaire, YERBANGA, et son compagnon du jour, STOCKER, multiplient les coups de pédales et se détachent des quatre coureurs qui les avaient rejoint. L’Algérien et l’Erythréen qui ont décidé d’attaquer renoncent finalement à leur tentative et regardent les deux fuyards par leurs dossards jusqu’à perte de vue. C’est ainsi que le point chaud de Poa a profité à Manuel STOCKER. Les deux continuent leur aventure et avalent mètre par mètre, km par km jusqu’à l’entrée de Koudougou avec un écart de 4 mn entre eux et le gros du peloton.
depart
Les coureurs au départ à Ouagadougou
Un peloton qui, du reste accélère et lance la contre-attaque et se retrouve à un temps de 12 s à un km de l’arrivée. YERBANGA sent le danger venir et sort ses dernières énergies, dépose son compagnon et remporte l’étape du jour. Une première victoire pour lui mais également pour le Burkina à cette 28e édition du Tour.
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Yerbanga félicité par ses coéquipiers
« C’est une belle victoire pour moi, pour les Etalons aussi parce que depuis le début du Tour, nous n’avons pas encore eu une étape. Moi je ne suis pas un sprinter, la chance m’a souri et je l’ai saisie. Je suis très content de remporter cette étape. Pour le maillot jaune ce sera dur mais tant que la course se poursuit tout est possible », a confié le champion du jour Salifou YERBANGA.
DTN
Le DTN martin Sawadogo
Pour le directeur technique national Martin SAWADOGO, cette victoire est la bienvenue car va donner des d’ailes à ses poulains et leur permettra de croire toujours en leur chance pour le reste des étapes. Les supporters eux sont en liesse, « Koudougou est une ville porte chance pour le Burkina, nous sommes vraiment des Burkinabè, ce n’est pas pour rien qu’il y a un quartier qui s’appelle Burkina à Koudoudou »,  a lâché Cyrille YAMEOGO tout heureux.
Le ministre de la Communication au côté du Maillot jaune
Le ministre de la Communication au côté du Maillot jaune
Mardi 3 novembre 2015, la 5e étape, longue de 115,7 km, se court entre Koudougou et Boromo.   Y. Alain Didier COMPAORE (envoyé spécial du Tour)

4e étape du Tour du Faso: première victoire d’étape burkinabè

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La quatrième étape du Tour international du Faso couru entre Ouagadougou et Koudougou ce 2 novembre 2015 d’une distance de 97,5km a vu la première victoire d’étape des Etalons cyclistes dans la cité du cavalier rouge avec Salifou YERBANGA. Le temps mis pour parcourir cette distance est de 2h 29mn avec une vitesse  moyenne de 39,244km/h. Les maillots jaune et vert restent la propriété du Marocain Mouhssine LAHSAINI, quant au maillot des points chauds il est l’affaire du capitaine des Etalons Aziz NIKIEMA. kdg

Michel KAFANDO invite l’Armée burkinabè à être républicaine, au service de la Nation

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« … les Forces Armées Nationales n’ont pas pour vocation de faire de la politique, mais elles doivent être au service de la Nation, leurs missions principales, sont la défense de l’intégrité du territoire, des institutions de la République, le maintien de la sécurité et la protection de tous les citoyens ». Ceci est un extrait du discours du Président Michel KAFANDO à l’occasion de la commémoration du 55e anniversaire de l’Armée ce 1er novembre 2015. Nous vous proposons l’intégralité du discours.

Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,

Excellence Monsieur le Président du Conseil National de la Transition,

Monsieur le Président du Conseil Constitutionnel

Excellence Monsieur Jean-Baptiste OUEDRAOGO, ancien chef de l’Etat ;

Mesdames, Messieurs les Présidents d’institution ;

Mesdames, Messieurs les Membres du Gouvernement ;

Monsieur le Chef d’Etat-major Général des Armées

Excellences Mesdames, Messieurs les Chefs de missions diplomatiques ;

Mesdames, Messieurs les Représentants des Organisations internationales et interafricaines ;

Honorables membres du Conseil National de la Transition ;

Monsieur le Secrétaire général du ministère de la Défense nationale et des anciens Combattants

Monsieur l’inspecteur général des Forces Armées nationales

Messieurs les chefs d’états Major d’armées

Autorités Militaires, Paramilitaires, autorités coutumières et religieuses,

Honorables invités ;

Officiers, sous-officiers, militaires du rang

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

La célébration, le 1er novembre, de l’anniversaire des Forces Armées Nationales, est une tradition qui nous offre, chaque année, l’agréable opportunité d’examiner le chemin parcouru, de mesurer nos acquis et nos attentes, en vue de faire face aux défis de l’avenir. Aux plus hautes autorités du Burkina et à toutes ces distinguées personnalités qui ont bien voulu honorer de leur présence ce 55ème anniversaire, à vous tous ici présents, j’adresse mes sincères remerciements et exprime la reconnaissance des Forces Armées Nationales. La grande mobilisation des autorités politiques, civiles, militaires et paramilitaires et des populations, à nos côtés, ce matin, témoigne du lien fort qui existe entre l’Armée et la Nation, entre l’Armée et le peuple. La commémoration de cette année, se déroule dans un contexte où notre pays se trouve dans un processus de transition politique, maintes fois éprouvé par des crises successives et, disons-le franchement, où l’armée n’était pas exempte de reproches. Au reste, depuis que l’Armée s’est immiscée dans la vie politique en 1966, son unité et sa cohésion en ont largement pâti, allant même quelques fois jusqu’à mettre en cause son honorabilité. Voilà pourquoi, il me plait de féliciter les Forces Armées Nationales pour le comportement républicain contre le putsch du 16 septembre, aux côtés des forces vives de la Nation. Au demeurant, c’est partant de cet enseignement que cet anniversaire a été placé sous le thème : « Raffermissement de la vocation militaire au service d’une Armée républicaine ». A l’évidence, le choix de cette thématique marque la volonté des autorités de la transition de faire désormais de notre Armée, une Armée respectueuse des lois et des institutions de la république et soumise à l’autorité politique légale.

Excellences, Honorables invités ;

Mesdames et Messieurs ;

Oui, les Forces Armées Nationales n’ont pas pour vocation de faire de la politique, mais elles doivent être au service de la Nation, leurs missions principales, sont la défense de l’intégrité du territoire, des institutions de la République, le maintien de la sécurité et la protection de tous les citoyens. A cet égard, la Gendarmerie Nationale, associée aux autres Forces de Sécurité publique, assure au quotidien la sécurisation des personnes et des biens, la surveillance des frontières et le maintien de l’ordre. Dans le domaine de la protection civile, les Sapeurs-Pompiers, œuvrent chaque jour dans les différentes localités, à sauver des vies humaines, en portant secours aux populations lors des incendies, des accidents de la circulation et des catastrophes de tous genres. Aux activités spécifiques de ces deux structures, il convient d’ajouter, les services rendus aux populations par les différents corps militaires, basés dans les régions, le Génie Militaire, l’Armée de l’Air et le Service de Santé des Armées dont plus de 80% des patients sont des civils. Cela témoigne, s’il en était encore besoin, de la précieuse contribution des Forces Armées Nationales à la réalisation des objectifs de la Transition.

Excellences ; Mesdames et Messieurs ;

Magnifier notre Armée Nationale, c’est aussi reconnaitre les vertus et les mérites des devanciers qui l’ont fondée et construite. A l’occasion de ce 55ème anniversaire nous avons donc décidé de changer des noms de baptêmes de certaines casernes. Ainsi, six (06) casernes portent désormais, des noms de personnalités civiles et militaires dont la vie et les œuvres nous enseignent l’attachement aux valeurs de la République, l’amour pour la Nation, le patriotisme, le sens du sacrifice et le don de soi dans le service de la Nation.

Mesdames, Messieurs ;

La célébration de cet anniversaire se tient également dans un contexte sous- régional, marqué par des menaces réelles à la paix et à la sécurité, notamment dans la région sahélo-saharienne avec la situation sécuritaire au Mali et la menace terroriste. Tenant compte de cette situation, les Forces Armées Nationales ont pris des dispositions appropriées, pour faire face aux menaces, afin d’assurer la sécurité et la paix au profit des populations. De même, l’élimination du grand banditisme, constitue pour les Forces de défense et de sécurité, un défi majeur à relever.

Honorables invités ;

Mesdames, Messieurs ;

Le développement dans la sécurité de notre pays, est fortement tributaire de la stabilité régionale et des bonnes relations avec les pays voisins. C’est pourquoi, fidèle à sa volonté affirmée de promouvoir la culture de la tolérance et de la paix, ainsi que le règlement pacifique des différends entre les États, notre pays a engagé depuis 1993 des hommes et des femmes dans les opérations de soutien à la paix. A titre illustratif, à la date du 31 Octobre 2015, les Forces Armées Nationales sont présentes dans huit missions dont sept de l’ONU et une de la CEDEAO avec un effectif total de 2780 hommes. Cette présence des Forces Armées Nationales sur les différents théâtres d’opération, a aussi pour but, par la contribution des contingents burkinabé, d’œuvrer pour la paix dans les pays concernés, et ailleurs dans le monde. Ces activités participent, entre autres :
  • à renforcer les capacités des unités et des personnels ;
  • à accroître l’image de notre pays et de son armée ;
  • à renforcer l’intégration avec les armées des autres pays ;
  • à équiper les Forces Armées Nationales ;
  • à faire acquérir l’expertise par le personnel ;
  • à promouvoir les cadres militaires, par leur placement dans les structures sous- régionales, régionales et internationales en charge de la gestion du maintien de la paix.
C’est pour moi donc, le lieu de rendre un vibrant hommage à ces femmes et à ces hommes qui, au prix du sacrifice suprême, représentent honorablement le Burkina Faso et son armée dans des régions souvent lointaines et hostiles. Je saisis cette occasion pour saluer la mémoire de nos vaillants militaires, officiers, sous- officiers et militaires du rang, tombés sur les champs d’honneur au Soudan et au Mali, pour défendre la cause de la paix.

Monsieur le Chef d’Etat-Major Général des Armées ;

Officiers ;

Sous-Officiers ;

Gendarmes ;

Aviateurs ;

Militaires du Rang ;

Personnel Civil du Ministère de la Défense ;

En dépit des nombreuses difficultés évoquées, les résultats ont été à la hauteur de nos attentes, grâce à vos efforts inlassables, à votre courage et à votre abnégation. Je vous adresse mes félicitations, et vous invite à plus de cohésion, de persévérance, et de rigueur dans l’accomplissement des missions, afin de toujours mériter la confiance des populations et remporter des victoires encore plus éclatantes. J’exprime la reconnaissance de la nation aux anciens combattants et anciens militaires, et renouvelle mes félicitations à l’ensemble des récipiendaires. N’eussent été les malheureux évènements que le pays vient de traverser, nous aurions fêté cet anniversaire avec moins austérité. Mais il y a des moments ou la méditation est plus éloquente et plus propice que les festivités. C’est notre cas et c’est bien mieux ainsi. Vive les Forces Armées Nationales, Vive le Burkina Faso Je vous remercie.

3e étape du Tour du Faso : 2e victoire d’étape pour les Erythréens

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Le 28e tour international du Faso poursuit son petit bonhomme de chemin. A ce jour 1er novembre 2015 c’est dans la cité de la patate douce, Kombissiri, que la 3e étape a pris son envol à 9h10mn GMT. C’est se sont les Erythréens, observateurs la veille qui sont revenus aux commandes avec son capitaine Habtom MICHAEL suivi de deux autres du même pays Debesa  MEKSEBY et Haïlu YONATAN. Le Burkinabè Saïdou BAMOGO est 4e à l’arrivée. Les 142 km ont été courus en 3h19mn 46s soit une vitesse moyenne de 42,65km/h. Néanmoins les maillots jaune et vert restent la propriété du Marocain Mouhssine LAHSAINI. depart Départ des cyclistes à Kombissiri Les Marocains ont perdu l’étape de Kaya mais pas les meilleurs maillots du Tour. Soixante à prendre le départ de Kombissiri  en direction de Kaya la capitale de la région du Nord, c’est Habtom MICHAEL le premier à franchir les 142 de la ligne d’arrivée. De Kombissiri à Ouaga, c’est Karim BONKOUNGOU du Burkina et l’Algérien Nassim SAIDI qui  ont mené de bout en bout les reines des opérations jusqu’au premier point chaud devant le musée national. Une prime intermédiaire, du reste, enlevée par le Fennec  devant l’Etalon, Rasmané OUEDRAOGO, dans le groupe du Peloton ferme le podium.aziz Aziz NIKIEMA  Après ce premier point chaud, le capitaine Aziz NIKIEMA qui s’est fait oublier la veille et Yacouba YAMEOGO creusent un écart de 1 ,25 du peloton. Aziz dans une allure infernale enlève la prime à Ziniaré devant son compatriote YAMEOGO à 1mn 20 à une vitesse moyenne de 42km/h à cet instant. peloton Le peloton à la poursuite des fuyards   La poursuite des fuyards par le groupe du peloton s’organise autour des Marocains et les Erythréens mais la distance entre les deux parties ne s’amenuise pas. Le capitaine Aziz et son compagnon Yacouba n’abdiquent pas et à la 3e prime intermédiaire NIKIEMA récidive et arrache du même coup le maillot des points chauds des épaules de l’Algériens Abbederrahmane MANSOURI alors propriété d’Aziz à la première étape. coureur1 Karim BONKOUNGOU Piqué dans leurs amours propres, Marocains et Erythrée à l’entrée de Boussouma multiplient les coups de pédales et l’échappée s’annulent dans ladite ville alors qu’on est à 25 km de l’arrivée. Dès lors une nouvelle configuration s’établie avec en tête les Erythhtéens où deux hommes décident de se détacher du peloton. Il s’agit de Debesay MEKSEB et de Habtom MICHAEL. De coup de pédale à coup de pédale ils se distancent de gros de peloton de 10s puis 15 et 20s. Au finish ils ne seront plus rejoints jusqu’à la ligne d’arrivée. Ainsi donc, les Erytrhéens par Habtom MICHAEL renouent avec leur victoire d’étape perdue à Ziniaré. Son compagnon et coéquipier Debesa  MEKSEBY franchi la ligne en 2e suivi d’un autre Erythréen Haïlu YONATAN avec un temps mis de 3h19mn46s soit une vitesse moyenne de 42,65km/h. MJ Le maillot jaune Mouhssine LAHSAINI C’est le natif de Kaya Saïdou BAMOGO qui s’illustre en 4e position, une arrivée bien accueillie par la capitale du Centre et surtout par sa famille, sa maman  en première. Il est par la même occasion le premier des Burkinabè. « Je voulais vraiment gagner dans ma ville pour faire plaisir à ma famille, et à la région mais ça été difficile, je ne suis pas déçu néanmoins » a laissé entendre BAMOGO dans les bras de sa maman. bamogo Saïdou BAMOGO et sa famille à Kaya Y. Alain Didier COMPAORE (envoyé spécial du Tour 2015)

2e étape du tour du Faso: les Lions de l’Atlas aux commandes

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La caravane du Tour du Faso a déposé ses valises dans la cité de Naba OUBRI à l’occasion de la 2e étape disputée entre Yako et Ziniaré ce samedi 31 octobre. Longue de 148 km, ce sont les Marocains qui se sont montrés intraitables en alignant au print final deux coureurs, Amine Mohamed ER-RAFAI premier de  l’étape, Mouhssine LAHSAINI 2e. Les Etalons qui se bien comportés occupent la 4e et 5e place respecivement par Mathias  SORGHO et Harouna ILBOUDO à l’arrivée, à l’issue d’une très longue échappée. Le maillot jaune et le vert  deviennent la propriété de Mouhssine LAHSAINI. La course a duré pendant 3h 36 mn 31s soit une vitesse moyenne de 41km/h.   arrivée L’arrivée de l’étape à Ziniaré Un peu passif lors de la première étape entre Ouagadougou et Ouahigouya, les Marocains ont dominé des pieds à la tête la 2e étape du 28e Tour du Faso de Yako à Ziniaré. Ils remportent l’étape et s’adjugent le maillot jaune et vert,  ravis par les Erythréens hier à Ouahigouya. vainqueur d'étape Le vainqueur de l’étape Amine Mohamed ER-RAFAI Lancé à Yako par le ministre des Mines des Carrières et de l’Energie Boubacar BA, toutes les tentatives d’échappée ont été veines jusqu’à l’entrée de Boussé pour la prime intermédiaire où un groupe de 7 coureurs se sont détachés du groupe. Alors que le gros du peloton attendait que le maillot jaune Erythréen Yemane BEREKET change de vélo, les échapées profitent creuser l’écart et Abbderrahmane MANSOURI remporte le point chaud de Boussé au km 55. C’est d’ailleurs lui qui enlève les points chauds de Laye et de Ouagadougou. peloton le peloton où on retrouve les Etalons tête  Les Burkinabè Mathias  SORGHO et Harouna ILBOUDO qui sont restés dans l’échappée  se classent 3e et 4e respectivement à l’arrivée.   Y. Alain Didier COMPAORE ( envoyé spécial du tour)  

Ciel, ma terre : une exposition photos pour endiguer le changement climatique

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Une exposition de Yaam Solidarité
En prélude à la grande conférence sur les changements climatiques, prévue les 19 et 20 novembre prochain, à Ouagadougou, l’association Yaam Solidarité et le Centre international de Recherche en Agronomie pour le Développement (CIRAD)ont organisé une exposition photos, ce vendredi 30 octobre 2015, à l’Institut français de Ouagadougou. L’objectif  de cette exposition a servi de cadre pour, non seulement, réfléchir sur les conséquences des changements climatiques, mais aussi trouver les moyens idoines pour endiguer ce phénomène. Exposition CIRAD Ce sont l’association « Yaam Solidarité » et le Centre international de Recherche en Agronomie pour le Développement (CIRAD), deux structures qui se sont engagées dans les problématiques environnementales  à travers cette exposition de photos, à l’Institut français de Ouagadougou, dans la soirée de ce vendredi 30 octobre 2015. Sayouba TIEMTORE, architecte urbaniste et Directeur de Yaam Solidarité au Burkina a souligné au cours de cette soirée, « l’épineuse question liée au changement climatique entraînant la psychose en Afrique subsaharienne, confrontée sans cesse aux multiples inondations occasionnant des sans abris« . Pour lui, cette exposition se veut une réelle aubaine pour mettre en exergue à la fois la sécheresse et montrer l’opportunité qu’offrent les matériaux locaux de construction à faible impact environnemental tels que la terre. Et à Pierre MONTAGNE, Coordonnateur du CIRAD d’inviter le public à réfléchir sur les conséquences du changement climatique axées sur l’agriculture et proposer un état des compétences et des résultats de la recherche en agronomie sur la question. L’agriculture, a-t-il ajouté, est la seule activité humaine susceptible de réduire ses émissions tout en favorisant la sobriété. Pour sa part, cette exposition permettra de mettre l’accent tant sur l’adaptation au stress climatique que sur l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre et l’absorption des carbones. A noter que cette exposition sert d’écho à la grande conférence-débat sur le changement climatique qui sera animée par les experts les 19 et 20 novembre prochain. Bènonè Ib Der Bienvenue MEDAH