SN-SOSUCO : les travailleurs marchent pour le respect du cahier de charges signé en 1998 lors de la privatisation
Les travailleurs et les populations riveraines de la SN-SOSUCO ont initié une marche mardi 24 novembre 2015 pour dénoncer la gestion de leur entreprise à Banfora. Ils réclament le départ de la direction qu’elle juge incapable de satisfaire leurs revendications.
« Trop c’est trop ! Plus rien ne sera comme avant ! », ont crié les marcheurs au gouvernorat des Cascades à Banfora ce 24 novembre 2015.
« La Coordination régionale appelle le gouvernement de la Transition pour qu’il prenne ses responsabilités face aux problèmes de la SN-SOSUCO et que des solutions idoines soient trouvées », a interpelé Omar SOMA, Délégué de la coordination syndicale de la province de la Comoé.
Les travailleurs et les populations de la SN-SOSUCO ont battu le pavé pour dénoncer la gestion de leur société.
Avec des pancartes hostiles à leur direction, les travailleurs et les populations de cette usine sucrière n’avaient qu’un seul mot au cours de cette marche : le départ du premier responsable de l’entreprise. Ils sont allés l’exprimer aux autorités de la région des Cascades.
Après le gouvernorat, les travailleurs ont sillonné la ville avant de regagner le rond-point du paysan noir, point de départ de la marche. Là encore, ils sont revenus sur leurs revendications principales. Il s’agit du respect du cahier de charges signé en 1998, lors de la privatisation de la SN-SOSUCO et le rétablissement du statut particulier. Pour les travailleurs, la satisfaction de leurs doléances passe par le départ de la direction actuelle.
Cette marche est la suite d’une lutte entamée il y a de cela 2 semaines.
Frédéric Etienne BASSINGA
Meeting de « Le Faso Autrement » dans le Ziro : « Nous sommes en train de monter en puissance pour conclure cette campagne » Ablassé OUEDRAOGO
A 48 heures de la clôture de la campagne électorale, Ablassé OUEDRAOGO est convaincu de sa victoire au soir du 29 Novembre. Il est conforté dans sa position, au vu de la mobilisation de la population du Ziro le 24 Novembre, pour assister à son meeting. La seule richesse du pays, demeure, selon lui, les 18 millions de burkinabè qu’il faut valoriser.
Le candidat de « Le Faso Autrement » dispose d’atouts pour être le futur président du Burkina « je suis un homme d’écoute, de rassemblement, de transparence, de pardon. Je peux donner au Burkina Faso toute la paix, toute la sécurité, toute la sérénité et les moyens de son développement pour faire de notre pays, un merveilleux paradis.» a déclaré Ablassé Ouédraogo.
Etant fils de paysan, il va accorder une importance à l’agriculture et à l’élevage. Le Ziro est une zone fertile et « Le Faso Autrement » équipera les agriculteurs. Puis, il installera des usines pour une transformation locale.
Les populations ont besoin de quiétude selon le candidat OUEDRAOGO. Il a l’intention de réformer l’armée et de restaurer la justice pour tous les citoyens « Dès que nous sommes installés à Kossyam, nous allons mettre en place une commission de réflexion, pour réorganiser les forces défense et de sécurité, et leur donner de nouveaux termes de référence qui répondent aux aspirations de la population à vivre dans la quiétude, la sécurité et la paix. Tout cela, passe par la restauration de la justice. Je le dis ici, plus fort que jamais que le Burkina Faso est un pays d’injustice. Au jour d’aujourd’hui, des burkinabè dont la place normale devrait être la prison, sont actuellement en train de se promener librement et font campagne » a affirmé Ablassé.
Le Faso Autrement donne rendez-vous aux populations de Koudougou et de Réo ce mercredi 25 novembre 2015 pour les convaincre de choisir le parti de l’étoile.
Marie Laurentine BAYALA
» Nous sommes les enfants d’un même pays, ne laissons pas la politique nous diviser » Me SANKARA à Zorgho
Dans sa tournée pour la pêche aux électeurs, Me Bénéwendé Stanislas SANKARA a foulé le sol de Zorgho dans le Ganzourgou le mardi 24 novembre 2015. Il a décortiqué son projet de société qu’il dit, fondé sur les nobles idéaux du défunt Président Thomas SANKARA. Tout en demandant une adhésion massive à ce projet, le candidat du « parti de l’œuf », appelle la population à rester unie dans sa diversité politique.
C’est la dernière ligne droite des campagnes pour les élections législatives et présidentielles du 29 novembre 2015. Si le candidat du « parti de l’œuf » s’est porté candidat à la magistrature suprême, c’est pour sortir le Burkina de la misère. Il dit prêcher un message de vérité et sans démagogie. « Nous ferons de la lutte contre le chômage, de l’éducation, surtout celle des filles, de l’accès à l’eau potable et aux crédits, notre cheval de bataille, une fois élus », dit Me SANKARA.
Il compte placer la jeunesse et la femme au devant des affaires, car responsabiliser ces couches de la population, c’est gagner le pari du développement.
La politique est un combat d’idée et non un un combat physique. « Les campagnes passent mais nous sommes appelés à vivre ensemble. Nous partagerons toujours nos joies et nos peines. Nous sommes les enfants d’un même pays donc, ne laissons pas la politique nous diviser », a -il poursuivi.
Ainsi tour à tour les différents représentants des vieux, des jeunes et des femmes ont réaffirmé leur soutien à celui qu’ils appellent « le candidat des insurgés ». A les écouter, Me SANKARA « c’est le seul parmi les candidats à n’avoir pas mangé dans le plat du régime précédent » donc à même de répondre à leurs aspirations.
En marge du meeting, les lauréats du tournoi maracana de l’UNIR/PS de Zorgho ont été primés.
Y. Alain Didier COMPAORE