Paludisme au Burkina : Plus de 11 millions de moustiquaires imprégnées seront distribuées

Le lancement de la campagne nationale 2019 de distribution gratuite de moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDA) est prévu pour le 28 juin 2019. Le Secrétaire général du ministère de la santé était face à la presse dans l’après-midi du 25 juin pour l’annoncer à la population et donner la conduite à tenir.
« Selon l’annuaire statistique de 2017, les formations sanitaires ont dénombré 11 915 816 cas de paludisme simple dont 514 724 cas graves avec 4144 décès », a annoncé Dr Lionel Wilfried Ouédraogo, Secrétaire général du ministère de la santé.
Dans la perspective de renforcer la lutte contre cette maladie, le ministère en charge de la santé préconise la prévention en organisant pour la 4e fois une campagne nationale de distribution gratuite de moustiquaires dont le lancement officiel se déroulera le 28 juin 2019 à Bobo Dioulasso dans la région des Hauts Bassins.
L’innovation majeure de cette campagne, de l’avis du Secrétaire général, est l’introduction des moustiquaires de nouvelles générations pour faire face à l’accroissement
Il poursuit en précisant que « l’objectif de la campagne est de porter à 80% l’utilisation des MILDA par la population du Burkina Faso d’ici à fin 2019».
23 908 187 522 F CFA pour cette campagne 2019
Cependant, il fait remarquer que l’estimation des besoins s’est faite selon les recommandations de l’OMS, à raison d’une moustiquaire pour 2 personnes. Le coût global de cette campagne 2019 est de 23 908 187 522 F CFA, dont près de 95,7% est financé par le Fonds mondial. 2,2% est supporté par l’Initiative du Président américain pour la lutte contre le paludisme (PMI) et 0,4% par le budget national.

La distribution se déroulera en deux phases en fonction des types de moustiquaires, selon le SG du ministère de la santé :
- du 29 juin au 3 juillet 2019 dans 9 régions distribuant les MILDA standards (Centre, Centre-Est, Centre-Ouest, Centre-Nord, Centre-Sud, Est, Nord, Plateau central, Sahel) et la région des Hauts Bassins pour les MILDA de nouvelles génération (PBO).
- En octobre 2019 dans les régions des Cascades, de la Boucle du Mouhoun et du Sud-Ouest devant distribuer des MILDA de nouvelle génération (Interceptor G2).
L’utilisation des MILDA étant la raison d’être de la campagne, Dr Ouédraogo invite donc les populations à se rendre sur le site dont le nom est mentionné sur leur ticket pour entrer en possession de leur moustiquaire.
« Une fois en possession, nous invitons les populations à dormir tous les jours, toutes les nuits et toute l’année sous MILDA pour un impact certain sur la morbidité et la mortalité dues à cette maladie», conseille le Secrétaire général.
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah
La RN 10 Dédougou-Tougan bitumée sera inaugurée ce 26 juin 2019 par le Président du Faso
Route nationale Dédougou-Tougan: désenclavement d’une zone à fort potentiel agricole.
Communiqué de presse
Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré inaugurera ce mercredi 26 juin 2019 à Tougan dans la province du Sourou, la route nationale n°10, Dédougou-Tougan.
Cette route longue de 91 km, vient faciliter la circulation des personnes et des biens, ainsi que les échanges économiques dans la région de la Boucle du Mouhoun, et en particulier dans la province du Sourou.
Le désenclavement du pays, et surtout, des zones à forte production, est un engagement pris par le président du Faso. Cette route en est une illustration, et d’autres chantiers sont en cours de travaux.
La route nationale Dédougou-Tougan présente les caractéristiques suivantes : 8 m de large en traversée de grandes agglomérations (Dédougou, Gassan et Tougan) en tricouche, avec des accotements de 2×2 m en bicouche. Et 7 m de large en bicouche en section courante avec des accotements de 2×1.5 m en bicouche.
Le coût de l’infrastructure s’élève à plus de 28 milliards FCFA, hors taxe, sur financement de l’Etat burkinabè et de la Banque islamique du développement (BID).
Direction de la communication de la présidence du Faso/DCPM mininfra
Production de fin d’année à l’ISTIC: les impétrants ont reçu les encouragements du ministre Dandjinou
Les productions de fin d’année des étudiants de niveau II de l’Institut des Sciences et Techniques de l’information et de la Communication (ISTIC) entamées le 24 juin 2019 se poursuivent à l’Institut. Les étudiants programmés ce 25 juin ont reçu la visite du chef de département de la Communication Fulgance Dandjinou qui dit être venu encourager les impétrants.
Roseline Zango est une étudiante en fin de formation en niveau II de l’Institut des Sciences et Techniques de l’information et de la Communication (ISTIC). Ce mardi 25 juin, c’est devant un jury qu’elle a présenté sa production de fin d’année en télé sur le thème « le koko donda, le pagne qui détient sur la mode au Burkina ».
Jadis appelé pagne des pauvres, le koko donda a entrepris sa période de révolution vers 2016. Il fait désormais partie de l’habitude vestimentaire de nombreux Burkinabè et d’ailleurs. Au delà de son aspect mode, c’est l’aspect économique généré par le koko donda qu’a fait ressortir l’impétrante. Une oeuvre journalistique qui lui a valu la note de 15/20.
Tout comme elle, Abdoul Aziz Siboné, l’un des tous premiers étudiants de la filière Communication de l’ISTIC a aussi reçu la visite du ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement Remis Fulgance Dandjinou. « Nous sommes venus apporter notre soutien à l’équipe d’encadrement. Nous savons que depuis quelques années il ya des efforts qui ont été faits notamment avec l’ouverture de la filière communication. Nous voulu par cette visite encourager les impétrants qui, deux années durant, sont à la fin de leur formation. »
Y. Alain Didier Compaoré
Santé: médecins, infirmiers, sages-femmes, et administrateurs des hôpitaux marchent pour de meilleures conditions de vie et de travail
Les travailleurs de la santé, mobilisés au sein de 4 syndicats, ont battu le pavé ce 24 juin 2019 à Ouagadougou pour revendiquer de meilleures conditions de vie et de travail. Il s’agit du Syndicat des Médecins du Burkina (SYMEB), du Syndicat des Sages-Femmes et Maïeuticiens et Accoucheuses du Burkina (SYSFMAB), du Syndicat Autonome des Infirmiers et infirmières du Burkina (SAIB), et du Syndicat des Travailleurs de l’Administration Hospitalière et des Services de Santé (SYNTAHSS).
« Un mépris grave… Le gouvernement navigue à vue… »
« Nous estimons que c’est un mépris. Un mépris grave doublé d’une sous-estimation de la crise du système de santé ! En effet depuis plus de deux semaines, le Ministère de la Santé navigue à vue. Le ministère de la Santé ne dispose d’aucune statistique pour prévenir des épidémiologies, pour prévenir un certain nombre d’aspects. Depuis plusieurs mois, il y a des pannes dans les laboratoires. Dans la plupart des structures de santé, il n’y a plus de films de radiologie, les réactifs sont en passe de finir. Nous sommes entrain d’aller dans un déclin du système de santé. Et nous interpellons les autorités sanitaires à ne pas sous-estimer la crise sanitaire pour le bien-être de la population. »
Ce message, Albert Ouédraogo, SG du SYMEB et porte-parole des marcheurs l’a martelé au Ministère de la Santé.
« Le gouvernement fait en sorte que les agents de santé puissent rendre le service comme il se doit… »
« Nous travaillons à ce qu’il y ait de meilleures conditions de travail pour l’ensemble du personnel, afin que l’on puisse offrir des soins de qualité aux populations. Nous en tant que gouvernement, nous faisons en sorte que les moyens en termes d’équipements mais également en termes d’intrants puissent être disponibles dans les structures afin que les agents de santé puissent rendre le service comme il se doit à la population », a rassuré Wilfried Ouédraogo, Secrétaire Général du Ministère de la Santé.
Pour les syndicats, cette marche qui intervient après leur grève de 72 heures intervenue les 22, 23 et 24 mai 2019 est un avertissement. Ils prévoient des actions plus forte, en cas de non satisfaction, notamment une grève d’une semaine du 30 juin au 7 juillet 2019 et une suspension illimitée de certaines services.