Depuis le 5 février 2016, les journalistes guinéens sont mobilisés pour réclamer la vérité et la justice pour El Hadj Mohamed Diallo. Collaborateur des médias privés Guinée 7 et l’Indépendant, El Hadj Mohamed Diallo a été blessé par balle dans des heurts entre partisans de responsables rivaux de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), parti de l’opposition, avant de succomber à ses blessures à l’hôpital.
L’Association des journalistes du Burkina (AJB) salue la détermination des journalistes guinéens, depuis ce drame, à obtenir justice pour leur confrère, par l’organisation d’une marche le 8 février 2016 et d’une journée sans presse en Guinée le lendemain 9 février.
La mort de El Hadj Mohamed Diallo est choquante à tout point de vue et ne saurait rester impunie.
C’est pourquoi, au nom de l’ensemble des journalistes du Burkina, l’AJB :
- Compatit à la douleur du peuple et des journalistes guinéens ;
- Soutient la lutte du peuple et des journalistes guinéens pour la vérité et la justice pour El Hadj Mohamed Diallo ;
- Salue la clairvoyance de l’Union des radiodiffusions et télévisions libres de Guinée (Urtelgui), de l’Union de la presse libre de guinée (UPLG), de l’Association guinéenne des éditeurs de la presse indépendante (Agepi), de l’Association guinéenne de la presse en ligne (Aguipel) et du Réseau des médias sur internet en Guinée (Remigui), organisateurs de la « Journée sans presse » qui, au-delà des manifestations, se sont constitués partie civile ;
- Souhaite que les responsables de la mort de El Hadj Mohamed Diallo soient diligemment traduits en justice.
Le Bureau de l’AJB
Le président
Guézouma Sanogo