Contrôle de la gestion des fonds publics : la Cour des Comptes plaide pour une autonomie financière
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu, au cours d’une audience ce lundi, le rapport de l’année 2021 de la Cour des Comptes.
Investie d’une mission informative et au regard de l’article 128 de la loi organique n°014-2000/AN du 16 mai 2000 relative à la Cour des Compte, l’institution doit chaque année remettre son rapport de l’année N-1 au Chef de l’Etat.
« Tous les ans, la Cour examine les observations faites à l’occasion des diverses vérifications effectuées l’année précédente et forme, avec celles qu’elle retient, un rapport qui peut suggérer toute réforme jugée nécessaire, remis au Président du Faso », a précisé le Premier Président de la Cour des Comptes, Latin PODA.
A l’issue de la remise du rapport, la délégation par la voix du Premier Président a plaidé auprès du Chef de l’Etat pour que « dans le cadre des réformes politiques, une certaine autonomie financière soit accordée à la Cour des Comptes pour lui permettre de mieux exécuter ses missions ».
Latin PODA a rappelé que la Cour des Comptes « en tant qu’institution d’anticipation et d’orientation en matière de gouvernance financière contribue à la bonne gouvernance administrative et financière des fonds publics à travers ses contrôles externes à posteriori ».
Le rapport 2021 de la cour des Comptes, remis au Chef de l’Etat, contient quatre parties. La première partie contient les aspects de contrôle juridictionnel, la seconde porte sur les résultats de contrôle non juridictionnel, la troisième est relative à l’assistance au parlement et enfin la dernière partie parle de la certification et l’opinion.
Direction de la Communication de la Présidence du Faso