L’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE) a présenté ce 29 janvier son rapport d’activité. Ce document dresse l’état du secteur de l’énergie et des activités réalisées au cours de l’année 2019 par le régulateur qui la juge «meilleure dans bien de domaines comparativement à celle de 2018».
L’Autorité de régulation du secteur de l’Energie se dit satisfait des résultats engrangés au cours de l’année 2019, de l’avis de la présidente de l’institution, Mariam Gui Nikiéma. Au regard des taux globaux, le taux d’électrification nationale s’élève à plus de 45% en 2019 contre 42,3% en 2018, a-t-elle indiqué.
Pour ce qui est de l’accès à l’électricité lié au solaire en 2018, il est de 14% en milieu urbain contre 27,6% en milieu rural.
Et au niveau des résultats par segment, Mariam Gui Nikiéma soutient qu’il y a eu une amélioration de la qualité de service de la Nationale de l’électricité. Pour s’en convaincre, dit-elle « la clientèle de la SONABEL a ressenti en moyenne 149 coupures qui ont duré au total 86 heures en 2019, contre 176 coupures qui ont duré 126 heures en 2018».
Sur le plan économique et financier, la présidente Nikiéma ajoute que pour la 4e année consécutive, « la SONABEL a réalisé un résultat net positif qui est de 2,266 milliards de F CFA en 2019, contre 9,104 milliards en 2018».
Même s’il y a eu un bond considérable dans le domaine énergétique, l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie note néanmoins une insuffisance des investissements, une absence de réserve de production et une forte dépendance à l’égard des énergies fossiles importées.
En conséquence, elle recommande à la SONABEL de faire des efforts dans la maitrise globale des charges par le biais de la suppression ou arrêt de certaines centrales thermiques qui ont souvent une durée de vie dépassée. Mariam Gui Nikiéma suggère la digitalisation des services.
Faisant le point du conseil de régulation, la présidente de l’institution dit avoir examiné plusieurs documentations portant sur le fonctionnement des services et du règlement des litiges.
Et à l’endroit du gouvernement, l’ARSE a recommandé qu’il faille « doter le régulateur d’un pouvoir de fixation c’est-à-dire réguler les tarifs de l’électricité et veiller à la mise à disposition de ressources suffisantes pour mieux appréhender les coûts », a-t-elle conclu.
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah