Yéli Monique Kam, épouse Ngakam est la seule femme candidate en lice à la présidentielle du 22 novembre 2020.
Née le 24 août 1973 à Bobo-Dioulasso, Yéli Monique Kam est l’aînée d’une fratrie de 8 enfants. Elle est la fille de Baga Kam, électricien automobile et de Yéli Kam, ménagère.
Elle a fait ses études primaires à l’école primaire publique de Colsama à Bobo-Dioulasso où elle a obtenu le Certificat d’études primaires (CEP) et l’entrée en 6ème à l’âge de 13 ans. Suite au déménagement de ses parents à Ouagadougou, Yéli Monique KAM débute son premier cycle secondaire au Lycée Mixte Montaigne à Ouagadougou où elle a obtenu le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et l’entrée en seconde. Orientée au Lycée Technique Charles Lavigerie, Yéli Monique KAM a obtenu le baccalauréat G1 en 1994 à l’âge de 21 ans.
Elle est également titulaire du Diplôme universitaire de technologie (DUT) option Secrétariat du très sélectif Institut universitaire de technologie (IUT) de l’Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso.
Carrière professionnelle
En 1996 elle passe avec succès le test de recrutement de Gras Savoye, une société de courtage d’assurances. Elle passe 15 années dans cette entreprise de renom et y gravit des échelons.
En 2007, elle est nommée responsable commerciale de Gras Savoye et en 2012, agente générale d’assurance de la compagnie Allianz Assurances.
Étant dans le milieu professionnel, Yéli Monique KAM n’a pas perdu de vue ses études. A l’Institut burkinabè des arts et des métiers (IBAM), elle obtient une licence en marketing en 2007. S’ensuivent des cours à l’Institut supérieur privé polytechnique (ISPP) qu’elle quitte nantie d’un master II en marketing et stratégie.
En 2018, Yéli Monique Kam se lance dans l’aventure entrepreneuriale en mettant sur pied SAGER, qui propose des solutions en assurance et en gestion des risques.
Parcours politique
En 2010, Yéli Monique KAM s’engage comme militante du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) dans le but d’atteindre son rêve, celui de changer le monde en obtenant une place sur la liste des municipales ou des législatives. Malgré son engagement et sa détermination dans le CDP elle n’a pas été positionnée.
En 2012, elle crée, le Mouvement éducatif du Burkina (MEB) pour promouvoir le développement par l’éducation et a contribué à la formation et à l’insertion professionnelle de jeunes diplômés.
A la création du Mouvement du peuple et pour le progrès (MPP), Monique KAM rejoint ledit parti dans l’objectif d’obtenir un poste électif. Chose qu’elle n’aura pas.
En août 2020, le MEB devient le Mouvement pour la renaissance du Burkina (MRB), le parti dont elle est la présidente et porte les couleurs pour la présidentielle du 22 novembre prochain.
Daniel Ouédraogo