Le président de la Transition, Michel KAFANDO a présidé la cérémonie commémorative de la Journée internationale de Refus de la Corruption, le mercredi 9 décembre 2015, à Ouagadougou, placée sous le thème : « loi anti-corruption, contenu et rôle des acteurs pour sa mise en œuvre ».
Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire exécutif du Réseau national de Lutte Anti-Corruption (REN-LAC), Claude WETTA, a indiqué que la loi N°004-2015/CNT portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso« ne saurait être effective et traduite dans les faits sans une réelle et sincère volonté politique ».
Adoptée le 03 mars 2015 par le Conseil national de Transition, cette loi fait du Burkina Faso un des pays conformes, dans une large mesure, à la Convention des Nations unies contre la Corruption et aux autres instruments juridiques internationaux de lutte contre ce fléau, a-t-il poursuivi.
Le président de la Transition, Michel KAFANDO a souligné, pour sa part, que «La corruption est une gangrêne qui mine le tissu social qui dépersonnalise aussi bien le corrupteur que le corrompu». Raison pour laquelle, ajoute-t-il que la transition a pris à coeur, en arrivant de s’attaquer à ce fléau.
Il a déploré le fait que le Burkina Faso n’ait pas eu un « bon classement», mais estime mettre tout en oeuvre, avec le concours des nouvelles autorités pour « amener, très honorablement le Burkina Faso parmi les pays les moins corrompus». Pour cela, Michel KAFANDO a émis le voeu que les nouvelles autorités « prennent toutes les mesures nécessaires pour combattre la corruption sous toutes ses formes».
Précisons que l’Autorité supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC), le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), le Réseau national de Lutte Anticorruption (REN-LAC) et le Réseau africain des journalistes pour l’intégrité et la transparence (RAJIT) ont décidé d’unir leurs forces à l’occasion de cette journée commémorative.
Bènonè Ib Der Bienvenue MEDAH
