L’Agence nationale de la Météorologie du Burkina Faso a annoncé au cours d’un point de presse en ce 10 mai 2019 une installation précoce de la saison des pluies cette année. Pour elle, les prévisions saisonnières pour l’année 2019 seront normales sur la majeure partie du territoire au cours des périodes Juin-Juillet-Août et juillet-Août-Septembre. Toutefois, les parties Ouest et Sud-ouest devraient s’attendre à une situation déficitaire à normale pour les mêmes périodes.
La prévision sur l’installation de la saison des pluies, pour cette campagne 2019, indique un début avancé de la pluie dans les régions des hauts bassins, Sud-ouest, Cascades et Centre-sud. Dans ces régions, les pluies devraient débuter dès le 1er mai 2019. Cependant, la saison va s’installer normalement à partir du 1er juin, dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre, de l’Est ou du Plateau central.
Quant au Sahel et au Centre-est, elles devront attendre leurs 1ères pluies dans les mois de juin et de juillet prochains, selon les services de l’Agence nationale de la Météorologie du Burkina.
S’agissant de la quantité d’eau de pluies qui sera enregistrée en 2019, l’ANAM annonce la situation pluviométrique en excédent sur la majeure partie du territoire national de juin à août.
Ces prévisions connaîtront néanmoins, de l’avis de l’expert en prévision saisonnière, Grégoire Baky, une mise à jour en cas de changement majeure.
L’ANAM dans cette prévision annonce aussi une fin tardive de la saison pluvieuse à partir de septembre et octobre dans la partie sahélienne et le centre du pays suivie d’une poche de sécheresse de longue durée.
Et pour ce qui est des zones humides que sont les Hauts Bassins, les Cascades, du Sud-ouest et du Centre-sud, la saison agricole prendra fin après le 20 octobre prochain.
En vue de prévenir les risques de sécheresse pour cette campagne saisonnière, l’expert en prévision saisonnière, Ousmane Ouédraogo recommande aux agriculteurs de privilégier non seulement les espèces et variétés résistantes au déficit hydrique, mais aussi d’« adopter les techniques culturales de conservation d’eau telles la technique du Zai ou celle de la demi-lunes, les banquettes, les cordons pierreux, etc. ».
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah