Le collectif des ex-travailleurs de la société des Mines de Belahouro (Inata) réclame le paiement de leurs droits à hauteur de 12 milliards depuis la fermeture de la mine en mai 2017. Le collectif a fait l’annoncé ce 16 février 2019 au cours d’un point de presse à Ouagadougou. Les 623 travailleurs de cette mine disent prendre à témoin l’opinion nationale et internationale de l’injustice qu’ils subissent de leur nouvel employeur le Groupe indien Balaji.
623 ex-travailleurs de la Société des Mines Belahouro entendent par le biais de cette conférence de presse interpeller l’opinion publique nationale et internationale sur la situation qu’ils vivent depuis la fermeture de la mine en mai 2017. Ils disent, par la voix de leur porte-parole, Simplice Da, être sans salaire et n’avoir bénéficié d’aucun soutien de la part de leur nouvel employeur qu’est le groupe indien Balaji, eu égard à la signature de leur protocole d’accord datant de février 2018.
Pour lui, soutient-il « le bien-être de nos familles a été depuis lors confisqué et l’avenir de nos enfants bafoués du fait de la rapacité de quelques individus aux cœurs endurcis par la corruption ».
Le collectif invite donc les autorités en l’occurrence l’État burkinabè à se pencher sur leur sort pour une résolution rapide de leur situation, car « ça fait bientôt deux ans, cette mine n’a pas vraiment besoin qu’on la ferme à cette étape, parce qu’elle regorge beaucoup de potentialités », a confié M. Da. Avant d’ajouter « nous demandons au gouvernement et principalement au Président du Faso d’avoir un œil sur nos préoccupations ».
Par ailleurs, les ex-travailleurs sollicitent le « soutien inconditionnel » du chef de l’Etat pour un paiement « imminent » de leurs droits qui se chiffre à 12 milliards de f CFA.
Si rien n’est fait, aux dires du porte-parole, ils entendent engager d’autres stratégies de lutte, mais ils se gardent de les dévoiler pour l’heure.
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah