Les partenaires du Dialogue Euro-Africain sur la Migration et le Développement (Processus de Rabat) se sont réunis les 12 et 13 février 2019 à Ouagadougou dans le cadre d’une réunion des fonctionnaires de haut niveau. A l’issue de cette rencontre, le plan de Marrakech a été adopté.
Lancer la mise en œuvre du Plan d’Action de Marrakech 2018-2020 et réfléchir sur l’évolution du Processus de Rabat en lien avec le Pacte Mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, adopté le 10 décembre 2018 à Marrakech, au Maroc. C’est l’objectif qui a prévalu la tenue de ces deux jours de rencontre.
Cette réunion placée sous l’égide du Burkina Faso a permis, selon l’Ambassadeur du Burkina Faso auprès du Royaume de Belgique et du Benelux et de l’Union européenne, Jacqueline Zaba/Nikiéma, de déterminer les grandes lignes politiques et les objectifs de ce dialogue par l’adoption du plan de Marrakech.
« Pendant ces deux (2) jours, nous avons pu dialoguer et identifier des actions qui seront effectivement lancées et financées par le fonds fiduciaire et bien d’autres fonds au niveau bilatéral», a déclaré Jacqueline Zaba.
A l’issue de ce rendez-vous de Ouagadougou, une batterie d’actions sont envisagées à l’effet de former la diaspora dans leurs domaines d’activités. A ce titre, poursuit-elle, « nous allons essayer de rassembler la diaspora et voir ce qu’elle peut apporter comme activités de développement dans leur pays d’origine».
Le Burkina Faso, avant de passer le flambeau à la France en mai prochain, a été chargé de conduire les échanges sur la question de la diaspora à Bruxelles pour une formalisation au cours de l’année 2019.
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah