Les chauffeurs de camions de transport de marchandises marquent un arrêt de travail depuis le 24 août 2018. Ils ont stationné leurs camions sur le bas-côté des routes à l’entrée et à la sortie de la ville de Ouagadougou, à Ouagarinter. Ils avaient également occupé le siège de l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF).
L’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) exige « le départ du président de l’OTRAF de son poste au motif qu’il n’utiliserait ce titre qu’à son unique profit », informe un communiqué du ministère du Transport, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.
Le siège des locaux de l’OTRAF a été levé suite à des échanges engagées dès le 25 août par le ministère en charge des transports.
Le gouvernement « invite les parties à la raison, principalement l’UCRB, en utilisant les voies conventionnelles de revendications et à libérer les sites occupés ». Il annonce que « des pourparlers seront instamment engagés avec toutes les parties, pour un examen approfondi de la gestion du fret généré par notre commerce ».