Le candidat du Parti pour la Renaissance nationale (PAREN), Tahirou BARRY a organisé un meeting ce dimanche 15 novembre 2015 à Bobo-Dioulasso. Pour un développement véritable du Burkina Faso, le Président du parti a indiqué que ses priorités seront axées sur l’agriculture et l’élevage qui emploient 80% des Burkinabè.
« La lutte contre la pauvreté passe par les priorités qui seront accordées à l’agriculture et à l’élevage qui emploient près de 80% de la population burkinabé. Nous ne pouvons pas concevoir qu’un tel secteur soit soutenu à raison de 6% du budget national, c’est une honte ». C’est ce qu’a affirmé le candidat Tahirou BARRY, lors de son meeting tenu à Bobo-Dioulasso ce dimanche.
Accompagné du Pr Laurent Bado et de l’artiste musicien Zedess, le candidat du PAREN a renouvelé sa position sur des sujets tels que la restauration de la morale, de l’intégrité ; mais aussi entend« s’attaquer à la corruption, aux bandits économiques et à tous ceux qui détournent les richesses et qui paralysent les efforts de développement ».
Il a indiqué en effet que la liberté doit être responsable, elle ne doit pas être la seule qui rabaisse l’homme à l’état animal en acceptant les pratiques contre nature comme l’homosexualité.
« Le défaut du Burkina Faso, c’est son peuple mouton », pour Laurent BADO
Le Professeur Laurent Bado, président d’honneur du PAREN à la tribune, a trouvé un qualificatif pour caractériser le comportement des Burkinabè. Pour lui, chaque peuple a son défaut, mais « le défaut du Burkina Faso, c’est son peuple mouton ». Pour lui, « Les gens suivent les dirigeants pour de l’argent. Une telle situation ne peut que les enfoncer dans la pauvreté jusqu’à leur mort. Il faut donc que cela s’arrête ».
Aussi, Laurent Bado est convaincu que l’heure est grave si rien n’est fait pour un véritable changement. Et c’est pourquoi le PAREN est là pour changer la donne à travers son programme de société axé sur l’agriculture et l’élevage, contrairement aux autres candidats qui ne chantent que de la Santé alors que, indique le professeur,« quand on mange bien, on ne tombe pas malade ».
Pour le reste, la ville de Bobo-Dioulasso sera prise en compte dans toutes les propositions de développement, de l’agriculture et d’élevage, ont affirmé les leaders du PAREN.
Bènonè Ib Der Bienvenue MEDAH