A quelques heures de l’ouverture de la 19e édition de la Semaine nationale de la Culture à Bobo Dioulasso, il est quasiment difficile de s’offrir un logement. Pour s’en convaincre, nous avons fait le tour de quelques auberges.
Le problème de logement constitue un casse-tête chinois pour les participants de la 19e édition de la Semaine nationale de la culture. A quelques heures de l’ouverture, il est quasi difficile de s’offrir un logement parce que la majeure partie est déjà occupée par les participants.
« J’ai appelé le Musée national, depuis janvier! »
Le Musée national de Bobo Dioulasso dispose de quelques chambres d’ailleurs occupées par des participants présents pour la biennale de la culture. Là-bas, nous avons pu rencontrer Bakary Koné, décorateur à la Radiodiffusion Télévision du Burkina présent dans la cité de Sya pour la circonstance.
Il dit avoir obtenu la chambre au Musée national parce qu’il s’est pris à temps pour la réservation. « Je sais que la Semaine nationale de la culture est là, il faut bien faire des réservations avant. J’ai appelé le Musée national, depuis janvier. J’ai non seulement réservé, mais j’ai aussi donné une caution », a-t-il indiqué.
La proximité de son lieu d’hébergement et son lieu de travail a été une des raisons qui a motivé son choix. « Moi, j’aime bien le musée parce que c’est proche de mon service et ça me plaît bien d’être là. La proximité du Musée national me permet de rallier rapidement la RTB 2 Hauts Bassins pour travailler », nous a-t-il confié.
A la Maison des hôtes, structure hôtelière disposant de 11 chambres, c’est le même constat. Mariam Barro, réceptionniste nous affirme ne plus disposer de chambre, car dit-elle, « toutes nos chambres sont occupées par les clients ».
M. Koné dit ne pas ignorer les difficultés d’hébergement qui se posent à l’orée de la semaine nationale de la Culture, puisque ses « collègues n’ont pas pu avoir accès au musée, parce qu’ils ne se sont pas pris tôt ». Dans ces cas de figure, a-t-il souligné, « il y a plusieurs options à prendre. Donc, je prends les dispositions afin d’éviter tout raté ».
À en croire Mme Barro, ce sont essentiellement des gens qui ont l’habitude de venir à la SNC qui ont dû réserver à l’avance. Quelques chanceux venus sans réservation ont pu avoir des chambres aussi, affirme Mme Barro. Mais présentement, il n’y a plus de chambre, a-t-elle précisé.
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah