La seconde session ordinaire de l’Assemblée nationale dite session budgétaire s’est ouverte ce mercredi 27 septembre 2017 à l’hémicycle. Durant 90 jours, les élus nationaux vont principalement se pencher sur l’examen et le vote du budget de l’Etat gestion 2018. Ce budget s’établit en ressources à 2 006,41 milliards FCFA et en dépenses 2 429,80 milliards FCFA.
C’est sous l’égide du nouveau président Alassane Bala Sakandé que la 2nd session ordinaire de l’Assemblée nationale s’est ouverte. Ainsi, 90 jours durant, les députés burkinabè se pencheront sur le budget de l’Etat gestion 2018, un budget qui doit être arrimé au Plan national de développement économique et social (PNDES). Cette plénière a vu la présence d’une délégation de parlementaires ghanéens conduite par le premier vice-président de l’Assemblée nationale du Ghana, Joseph Osei Owusus.
Dans son discours d’ouverture, le président Bala Sakandé à rassurer le gouvernement par rapport à ce projet de budget. » Nous mettrons toute la rigueur qui sied pour l’examiner et adopter un budget à la hauteur de ses ambitions telles que définies par le PNDES et dont la bonne exécution permettra de satisfaire les fortes attentes exprimées par le peuple lors de l’insurrection populaire« . « Cependant » poursuit-il, « il faut faire en sorte que la gestion des deniers publics ne soit pas un instrument d’enrichissement personnel ou une source de prédation et de prévarication de tous genres, mais que le budget soit un véritable instrument de justice et d’équité sociale ».
Le président Sakandé est aussi revenu sur son mandat qu’il dit placer sous le signe d’une gouvernance républicaine, démocratique, transparente et consensuelle. Il dit également poursuivre dans la logique d’une gestion consensuelle de l’Assemblée nationale et à renforcer le dialogue social par une prompte mise en œuvre des plans de formation pluriannuels 2016-2020 tant au profit des députés que du personnel de l’administration parlementaire.
Le président du groupe parlementaire UPC Daouda Simboro, par ailleurs membre de la COMFIB (Commission des finances et du budget), a laissé entendre qu’il est déjà à pied d’œuvre depuis le 9 septembre à travers des séances de travail avec les ministères, les grandes régies de recettes pour préparer l’examen du projet de budget que le gouvernement soumettra à la Représentation nationale.
Y. Alain Didier Compaoré