Le tribunal militaire de Ouagadougou a entamé, ce mardi, le procès dit «caporal Madi Ouédraogo et autres», relatif au plan d’attaque déjoué de la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) en vue de libérer les présumés cerveaux du putsch du septembre 2015.
L’ouverture du dossier a débuté ce mardi aux environs de 8 heures 30 mn (GMT et local) dans la Salle d’audience de la justice militaire, en présence d’un public composé majoritairement de journalistes.
A peine reprise, après une suspension d’une trentaine de minutes, vers 9 heures 30 mn, que les avocats des accusés ont demandé le report du procès afin de leur permettre de s’imprégner davantage du dossier.
En effet, les avocats déclarent avoir été commis à quelques jours de l’ouverture du procès pour défendre certains accusés et n’auraient pas eu assez de temps pour connaitre le dossier.
La plupart de ces avocats disent avoir été commis le 15 décembre dernier et avouent n’avoir pas pu rentrer en contact avec leur client avant l’ouverture du procès.
Par conséquent, ils (les avocats) ont demandé au tribunal militaire deux semaines pour se préparer dans le but de «bien défendre leurs clients». Selon eux, cela permettrait un procès «honorable et équitable».
De son côté, le tribunal militaire, par la voix du commissaire du gouvernement, Alioun Zanré, dit avoir respecté la loi en la matière. Il a néanmoins accédé partiellement à la requête des avocats en suspendant l’audience qui sera reprise demain mercredi 21 décembre, à partir de 12 heures.
Les inculpés de ce procès sont principalement des éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Ils sont accusés, entre autres, de «détention illégale d’armes de guerre et d’«association de malfaiteurs», infractions punies par la loi.
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