Le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE, est rentré ce samedi 24 septembre 2016 de New York où il a pris part à la 71e session de Assemblée générale (AG) de l’Organisation des Nations unies (ONU), tenue du 18 au 23 septembre 2016. Il est revenu, avec les médias, sur les grandes questions abordées à cette session, notamment la contribution des jeunes au développement de leurs pays, les questions de migrations, etc.
La délégation burkinabè, conduite par le Président du Faso, a donné la position du Burkina sur les importantes préoccupations mises sur la table de discussion lors des sessions plénières de cette 71e session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies. La participation des jeunes dans le processus de développement des pays a été examinée sous l’angle « du partenariat de la capture du dividende démographique ». Selon le Président du Faso, l’occasion a été saisie par les jeunes pour « s’exprimer sur la nécessité que les textes qui ont été pris au plan international sur la jeunesse soient ratifiés par les différents Etats d’une part, mais également que les Etats puissent prévoir 3% d’augmentation du budget de la jeunesse pour permettre de contribuer à la création des emplois et de continuer à appuyer la jeunesse dans sa participation au développement des différents pays ».
De l’avis des décideurs, d’ici une vingtaine d’années, la moitié de la population africaine sera constituée de jeunes de 14 à 22 ans. Ce qui pose la problématique de l’emploi et selon le Président du Faso, il faut « faire en sorte que les jeunes soient non seulement bénéficiaires des programmes des gouvernements, mais qu’ils prennent leurs responsabilités pour être des acteurs du développement de leurs différents pays. Je crois que ce message a été bien compris par les jeunes ».
En plus des préoccupations concernant les jeunes, les rencontres de haut niveau, ont porté sur les problématiques liées à « la santé maternelle et infantile, à la lutte contre les mutilations génitales, à toutes les dispositions à prendre pour permettre également une meilleure gestion des naissances dans nos différents pays par la contraception, par la diffusion de la politique de planning familiale », a expliqué le chef de l’Etat.
En marge des travaux, le Président KABORE a rencontré un certain nombre de personnalités dont le Secrétaire général de l’ONU, Monsieur BAN Ki-Moon avec lequel il a abordé la question liée à la présence des forces burkinabè disposées au Mali et au Darfour pour le maintien de la paix au compte des Nations unies. Le Président KABORE dit avoir « réaffirmer la nécessité que nous puissions trouver une solution efficace dans la zone frontalière entre le Mali et le Niger au regard du fait que nous subissons régulièrement des attaques qui nous coûtent en vie humaines et en blessés ». Il a été question, selon les mots du Président du Faso, de rapatrier un bataillon pour l’installer toujours au Mali, mais du côté des frontières avec le Burkina. Une discussion technique regroupera bientôt les ministres de la Défense et ceux en charge des Affaires étrangères pour définir les contours pratiques de cette question, a-t-il précisé. Les échanges avec le locataire de la maison de verre ont permis à S.E.M. Roch Marc Christian KABORE de plaider pour un meilleur positionnement des cadres burkinabè, militaire comme civils, dans la hiérarchie des Nations unies « au regard du rôle que nous jouons dans cette institution », a-t-il argumenté.
Les chefs d’Etat des pays membres de l’Union africaine ont multiplié les rencontres pour tenter d’accorder leur violon pour l’élection du président de la Commission de l’organisation à la prochaine rencontre des chefs d’Etat. Les ministres, membres de la délégation burkinabè à New York ont, de l’avis du Président KABORE, participé à « une série de rencontres autour du commerce, des questions relatives à la migration » et ont fait entendre la voix du Burkina Faso.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso