Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, est intervenu le jeudi 22 septembre 2016 pour la première fois en tant que chef d’Etat, à la tribune des Nations unies dans le cadre de la 71e session de l’Assemblée générale. Dans son discours, le Président KABORE s’est appesanti sur la situation socio-politique du Burkina Faso et a décliné la position de son pays sur les préoccupations mondiales actuelles.
Pour la première fois depuis son accession à la magistrature suprême, Roch Marc Christian KABORE s’est exprimé à la tribune des Nations unies devant un auditoire composé de chefs d’Etat et de gouvernement, de diplomates issus des quatre coins de la planète et de ses concitoyens venus nombreux pour écouter l’allocution solennelle de leur Président sur les questions majeures de l’heure.
Abordant la situation socio-politique de son pays, Roch Marc Christian KABORE a indiqué que « le Burkina Faso a renoué avec les valeurs cardinales qui fondent la démocratie et l’Etat de droit, après avoir traversé une crise politique profonde, née du déni de certains principes démocratiques élémentaires ».
Il a exprimé sa profonde reconnaissance à l’Organisation des Nations unies et à l’ensemble de la communauté internationale, dont les « soutiens multiformes ont favorisé ce retour définitif à un ordre constitutionnel normal, avec l’organisation de scrutins présidentiel, législatif et local démocratiques, libres et transparents ».
Pour assurer la sécurité et la stabilité de cette jeune démocratie, le Président KABORE a appelé la communauté internationale à « la solidarité agissante en soutien aux efforts propres de l’Etat burkinabè » afin de « consolider les bases d’un véritable développement durable, gage de paix ».
Le chef de l’Etat a aussi abordé la page internationale en égrainant plusieurs préoccupations planétaires.
Ainsi, sur le plan sécuritaire, il a relevé que « le terrorisme international et l’extrémisme violent se sont imposés comme des menaces majeures de notre temps » et cette triste réalité exige selon le Président KABORE, de « renforcer l’action collective et d’intensifier les efforts conjoints dans le cadre de notre Organisation commune ».
Au sujet des déplacements massifs des populations, le chef de l’Etat s’est montré sensible « à ces milliers de migrants et de déplacés qui, chaque jour, risquent leur vie, en quête de lendemains meilleurs, faisant des mers et des océans des tombeaux à ciel ouvert ». D’où son cri de cœur pour « un pacte mondial pour une gestion plus efficace et plus humaine de la question des déplacements massifs des réfugiés et des migrants ».
Au chapitre des changements climatiques, il s’est félicité de « l’adoption de l’Accord de Paris, et a appelé à sa ratification par toutes les parties prenantes ».
D’autres sujets d’importance régionale et internationale ont également été au cœur de l’allocution du Président du Faso. Il s’agit notamment de la situation sécuritaire au Nord Mali, du conflit israélo-palestinien, de la guerre en Syrie, en Irak et au Yémen. Sur toutes ces questions, Roch Marc Christian a décliné la position du Burkina Faso avant d’appeler à « une réforme responsable et équilibrée de l’ONU, pour un ordre international plus juste, plus équitable et plus viable ».
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso