Suite aux évènements malheureux survenus le 21 juin 2016, dans la commune rurale de Karangasso Vigué, les populations sinistrées se sont déplacées pour éviter d’autres exactions. Ils sont environ 700 sinistrés et les services de l’Action sociale s’activent à les prendre en charge. A cet effet, des vivres, des couvertures et des seaux leur ont été offerts pour mener leur nouvelle vie en attendant de trouver la solution à cette situation quelque peu reluisante.
La vie a repris son cours normal dans la Commune de Karangasso Vigué après les affrontements survenus lors de l’élection du maire, le 21 juin 2016. Une crise qui a finalement abouti sur un conflit intercommunautaire causant ainsi une désolation au sein des populations qui, jusque-là, vivaient en parfaite harmonie.
La triste réalité est là. Et voilà, la situation a obligé ces sinistrés à se déplacer pour au moins sauver leur vie.
Bassalia OUATTARA, un des déplacés a indiqué être dans une situation peu reluisante depuis leur arrivée le 22 juin dernier.
« Vraiment, c’est pas du tout facile. Depuis le jour où nous sommes venus ici, depuis le 22 juin, ce sont nos parents qui ont cotisé le mil, le maïs pour nous aider à manger. Après ça, avant-hier, l’Action sociale est aussi venue nous donner du mil, le maïs et le riz », raconte Bassalia.
700 personnes sinistrées enregistrées
Vivre dans ces conditions précaires demeure une situation pas facile pour eux. Dans ces états psychologiques, les services de l’Action sociale et les autorités locales sont à pied d’œuvre pour porter secours à cette population.
Le préfet du département de Karangasso Vigué, Adama BONKOUNGOU a déclaré avoir chiffré les déplacés à hauteur de plus d’une centaine de personnes.
Aussi, a-t-il précisé : « Nous avons à ce jour environ 700 personnes sinistrées. Et nous avons donc reçu de l’Action sociale deux tonnes de maïs et une tonne de petit mil et 15 cartons de couvertures, des seaux, des gobelets pour nous accompagner à prendre en charge ces personnes-là ».
En rappel, le conflit a engendré deux (2) morts et une quarantaine de blessés. Et la question que l’on se pose maintenant est : comment faire pour réinstaller les victimes dans leur localité ? Peut-être que les autorités trouveront une solution rapide à cette préoccupation et permettre à cette population de se relancer dans les travaux champêtres.
Bènonè Ib Der Bienvenue MEDAH avec Moumouni BARRO
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