Foire artisanale et commerciale de la SNC : des exposants espèrent faire de bonnes affaires
En attendant l’ouverture officielle de la foire qui se tient à chaque édition de la Semaine Nationale de la Culture, des exposants s’affairent. Quand certains continuent de déballer leurs produits, d’autres s’arrachent leurs premiers clients avec l’espoir de se faire des sous. Quelques exposants livrent ici leurs attentes
Estelle Compaoré/Zouré, cosméticienne
Je vends des produits médicaux et cosmétiques à base d’huile de carapa procera qui est un véritable remède pour le corps humain. Cette huile soigne le rhume, les sinusites, les otites, les hémorroïdes, les ulcères. Dans le domaine cosmétique, je fais des savons à base d’huile de carapa, très efficace contre les dermatoses. Mes savons embellissent également la peau et la rajeunissent. Je fais du shampoing, des démêlants, efficaces contre les cheveux secs et cassants. J’ai conçu un anti-moustique à base d’huile de carapa. C’est une huile qui est immensément riche. J’invite les gens à venir découvrir mes produits made in Burkina. C’est un arbre qui pousse ici au Burkina Faso. Nos grands-parents l’utilisaient depuis belle lurette et nous, nous sommes venus pour améliorer leur savoir-faire et mieux faire connaître l’huile de carapa procera.
Coulibaly Rodrigue, pyrograveur
Je dessine sur les calebasses, les contre-plaqués et les bois. Quand j’ai su que la SNC arrivait à grands pas, j’ai décidé de concevoir quelques produits pour les vendre à la foire. Je profite de l’occasion pour dépeindre la situation peu enviable des artistes. Nous sommes vraiment « moisis ». Nous survivons. L’épidémie du coronavirus n’a pas arrangé les choses. Nos compatriotes africains ne nous encouragent pas en achetant nos œuvres. Et pourtant, nous voulons vivre de notre art. S’ils ne nous encouragent pas, nous ne pouvons pas avancer. Le domaine de l’art n’est pas facile. Nous espérons qu’avec cette édition de la SNC, les choses vont changer à notre faveur. Nous croisons les doigts pour gagner un peu d’argent pour nous occuper de nos familles.
Doli Yéli, couturière
Nous confectionnons des sacs à base de pagnes batik. Nous sommes à Ouezzin-Ville. En participant à la foire de la SNC, nous espérons faire de bonnes affaires avec environ 100 sacs fabriqués, des étoffes et des chemises et robes taillées sur mesure.
Fofana Claudine, vendeuse de produits divers
Je suis arrivée à Bobo hier vendredi et j’ai débuté l’exposition aujourd’hui 29 avril. C’est ma première fois de participer à cette foire. J’espère vendre mes produits que j’ai amenés ave moi. Ce sont entre autres des secrets de femmes, des habits, du savon, du thé.
✍️Marie Laurentine Bayala