Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a pris part cet après-midi par visioconférence à un sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), au cours duquel des décisions communes ont été prises par les chefs d’Etat, en réaction au coup d’Etat perpétré par des militaires en Guinée.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, Alpha Barry a fait le point à la presse des grandes décisions issues de ce sommet extraordinaire de la CEDEAO.
Selon le ministre Alpha Barry, « les chefs d’Etat ont exigé le respect de l’intégrité physique du président Alpha Condé et de toutes les personnes arrêtées, la libération immédiate du président Alpha Condé et de toutes les personnes arrêtées et le retour à l’ordre constitutionnel ».
Egalement, «la CEDEAO a décidé de suspendre la Guinée de toutes les instances de décisions et demande que cette décision soit endossée par l’Union africaine et les Nations unies » a indiqué le ministre Alpha Barry.
En outre, la CEDEAO va envoyer dès demain jeudi une mission en Guinée pour échanger avec les militaires. « A l’issue de cette mission, la CEDEAO devra pouvoir réexaminer ses positions » a soutenu Alpha Barry.
La situation au Mali a été également au menu de ce sommet extraordinaire. Selon le ministre en charge des Affaires étrangères, le sommet exige de la junte au pouvoir un chronogramme qui permettra d’avoir un calendrier pour la tenue des élections présidentielle et législatives à la date du 22 février 2022.
Direction de la communication de la présidence du Faso