Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a participé ce 18 mai 2021 au sommet de Paris sur le financement des économies africaines.
Cette rencontre a regroupé une trentaine de dirigeants africains et européens, et les grandes organisations économiques internationales, et s’est penchée sur les voies et moyens de soutenir le financement des économies des pays africains, durement éprouvées par les effets pervers de la pandémie du coronavirus et de la crise sécuritaire.
« Nous sommes réunis ici pour inverser ce qui s’est développé, un décalage très risqué entre les économies avancées et les pays en développement, en particulier en Afrique » a indiqué la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Kristalina Georgieva.
Pour mieux combler le fossé entre les pays développés et l’Afrique, le sommet de Paris a mené la réflexion sur deux axes majeurs : l’un sur le financement et le traitement de la dette publique du continent, et l’autre sur le renforcement du rôle secteur privé africain dans la lutte contre la pauvreté.
« Nous, les dirigeants participant au sommet, en présence d’organisations internationales, avons la responsabilité d’agir ensemble et de combattre la grande divergence qui est en train d’apparaître entre les pays et au sein de chaque pays », ont souligné les dirigeants dans le communiqué final.
A cet effet, l’engagement des partenaires du continent doit se traduire dans l’immédiat par une accélération de la campagne vaccinale contre le COVID-19 et davantage de marges de manœuvre budgétaire pour les pays du continent africain.
« Nous sommes prêts à réallouer les Droits de tirages spéciaux (DTS) afin de constituer un tour de table qui s’élève à au moins 100 milliards pour l’Afrique », a indiqué le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, à l’issue du sommet avec l’espoir qu’un accord puisse être conclu entre juin et octobre prochains.
En prélude au sommet, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, doyen des présidents de l’espace sahélien a présidé le lundi 17 mai, un mini-sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du G5 Sahel, qui a permis de dégager des positions communes qui ont été soumises au sommet.
Sous son leadership des concertations similaires ont été menées ce 18 mai, avant le début du sommet, avec ses pairs de l’UEMOA dont il préside la conférence des chefs d’Etat.
Direction de la communication de la présidence du Faso