Les acteurs du domaine minier réfléchissent ce matin sur la gouvernance du secteur des mines au Burkina Faso. Les participants issus du secteur minier, de l’Etat et des Organisations de la Société civile auront 4 jours pour plancher sur cinq rapports de cette étude commandée par l’ONG ORCADE.
«La gouvernance du secteur minier n’est pas bonne». Ce sont les propos du directeur de la planification de l’ONG ORCADE, Jonas Hien. Le président et son équipe ont fait état entre autres de nombreuses déperditions des ressources dans ce secteur.
Il estime qu’il n’y a pas assez de suivis du secteur sur le terrain. Les intérêts des populations sont impactés par les activités minières ne sont pas aussi bien défendues par l’Etat.
De l’étude, il en ressort que la gestion de l’environnement dans le secteur minière est loin d’être la bonne sur plusieurs sites notamment à Kalsaka et à Inata.
L’autre grief reproché aux acteurs miniers est le manque de coordination entre les structures de l’Etat en vue de tirer de meilleurs profits de l’exploitation minière, a relevé l’étude commanditée par l’ONG en 2019 au Burkina Faso.
Même s’il y a bon nombre de difficultés égrenées par Jonas Hien, il a tout de même relevé quelques acquis. Il en veut pour preuve les efforts consentis par des sociétés minières dans les universités publiques via le fonds dédié à la recherche (FONER). Tout chose qui a permis d’accroitre le nombre de bourses au profit des étudiants. A en croire le président Hien, le BUMIGEB a pu d’ailleurs s’équiper grâce à cet appui issu de certaines sociétés.
Tout compte fait, les acteurs de l’ORCADE, par le biais de cette étude, ont proposé le renforcement de la coordination des ministères impliqués dans la dotation des équipements et des moyens suffisants. « Nous invitons l’Etat à investir plus dans le secteur pour mieux créer de la richesse au Burkina Faso », a conclu Jonas Hien.
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah