Le groupe municipal de la majorité était face à la presse ce mardi 30 juin 2020 pour répondre aux allégations des conseillers de l’opposition lors de leur conférence tenue le 25 juin dernier. Ils ont leur démenti afin d’éclairer l’opinion publique su la véracité des faits.
Pour le groupe municipal de la majorité, c’est suite à plusieurs reports lié à la COVID-19, que l’ouverture de la session du conseil municipal a enfin pu se tenir le 22 juin 2020, avec une liste de présence de 134 conseillers dont le quorum est de 128 en dépit d’une volonté manifeste de l’opposition de boycotter cette session. Aucun blocage de la salle n’a été décidé par l’autorité municipale. D’ailleurs, la liste de présence l’atteste car elle laisse entrevoir les noms de 134 conseillers.
En ce qui concerne les procédures d’acquisition des véhicules, le groupe municipal de la majorité souligne qu’il s’agit d’une location-vente et non d’un achat. Le choix du locataire vendeur a été fait à la suite d’un appel d’offre ouvert. Il ne s’agit pas d’une consultation restreinte ou d’un gré à gré, comme l’opposition l’insinue. Ont pris part à cette session, 230 conseillers avec procuration enregistrée. 231 conseillers ont voté pour délibération, 00 contre, 00 abstention. C’est ainsi qu’aux termes de l’évaluation des offres, la commission d’attribution des marchés a proposé l’attribution du marché à « FIDELIS FINANCE BURKINA FASO » pour un loyer mensuel y compris l’entretien « full service » de 77 millions 185 mille 950 francs TTC soit 926 millions 231 mille 626 francs TTC l’année.
Il y a également l’augmentation des seuils de passation de la commande publique. La délibération du conseil municipal autorise au maire des montants de 1 à 100 millions. Au delà de cent millions, c’est le conseil municipal qui est chargé d’approuver le montant.
En ce qui concerne l’augmentation des loyers des infrastructures, le groupe municipal de la majorité trouve anormal qu’une boutique louée à 2 000 francs depuis plus d’une dizaine d’années n’ait jamais connu d’ajustement et que dans le même temps, elle est sous-louée à une tierce personne à 50 000 francs.
Le groupe indique également que la révocation du maire ne relève pas de la rue mais de l’ordre juridique et est inscrite à l’article 271 du code général des collectivités territoriales.
Sibdou Saratou Cissé