Après de « vaines tentatives » de réconciliation nationale, des membres de la Coalition pour la Démocratie et la Renonciation nationale (CODER) ont livré à la presse leur analyse sur les prochaines élections au Burkina Faso, ce 4 juin 2020. Pour eux, « les plus vitales des préoccupations du peuple sont autres qu’électorales ».
Face à la presse, les animateurs du jour ont fait remarquer qu’à 6 mois de la date prévue pour les élections présidentielles et législatives, la « fièvre électoraliste est savamment dopée ».
Au lieu d’envisager un dialogue national inclusif qui puisse regrouper tous les acteurs politiques, de la vie civile , des coutumiers et des religieux, le porte-parole de la CODER, Ablassé Ouédraogo a regretté le fait que le peuple n’ait été réduit qu’au seul monde politique en terme de dialogue politique au Burkina Faso. Pour lui, « Aujourd’hui comme hier, nous disons que les plus grandes, les plus vitales des préoccupations du peuple sont autres qu’électorales ».
Et quant à l’hydre terroriste auquel le Burkina Faso fait face, les membres de la coalition suggèrent un dialogue national. Car, aux dires de Me Hermann Yaméogo de l’UNDD, « il faut qu’on ait le courage d’engager un dialogue national ouvert à tout le monde pour qu’on parle des problèmes nationaux ».
Ablassé Ouédraogo a ainsi lancé un appel au Président du Faso pour qu’il enclenche le processus de réconciliation nationale le plus tôt possible. Et « oubliez la mascarade de dialogue politique que vous développez avec vos petits copains, l’APMP et le cadre de concertation du CFOP. Car, ce n’est pas ça qui va résoudre les problèmes du Burkina Faso», a-t-il poursuivi.
Précisons que la CODER a été créée le 16 octobre 2016 et s’est fixée pour combat avant-coureur « l’éveil des conscience sur les défis du futur immédiat et sur l’urgence de les anticiper »
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah