Au lendemain de l’assassinat de sept personnes, dont cinq Kolgweogo (groupe d’autodéfense) au village de Kantari, la ville de Kantchari, dans la région de l’Est, a accueilli 1028 déplacés, en provenance dudit village et des hameaux de culture environnants, a appris l’AIB vendredi, de sources administratives.
L’on se rappelle que, le samedi 14 décembre 2019, des assaillants avaient débarqué aux environs de 19 heures, les uns sur des motos, les autres à bord de tricycle et avaient ciblé, prioritairement, des domiciles des membres des groupes d’autodéfense (Kolgweogo).
Après recoupement des témoignages, tout porte à croire que cette attaque est un règlement de compte. En effet, ce serait en représailles à l’arrestation de deux des leurs par les Kolgweogo que les malfaiteurs ont sévi.
Ainsi, ont confié les informateurs de l’AIB, de crainte d’être victimes d’autres représailles, les populations ont préféré migré vers Kantchari, à la recherche d’un abri sûr.
Les mêmes sources précisent que les 1028 déplacés de Kantchari demandent assistance. Face à cette équation de la prise en charge, les autorités communales de Kantchari appellent à la solidarité.
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