Le comité d’organisation du 32e Tour du Faso a fait le bilan de l’épreuve de 2019 ce mercredi 27 novembre 2019 à Ouagadougou. Il ressort que malgré le doute sécuritaire le défi de l’organisation a bien été relevé.
C’est bien fini pour le 32e Tour du Faso. Un tour marqué par la victoire de l’Angolais Antonio Manuel Dario. Il a été également marqué par un défi majeur, celui de la sécurité. La vitesse moyenne comprise entre 43 et 48 km/h fait de l’édition 2019 celle la plus relevée en terme de vitesse moyenne.
Le président de la Fédération burkinabè de Cyclisme Yasnemalgré Sawadogo, par ailleurs président du comité d’organisation (PCO), a donc salué la bonne tenue de ce Tour centenaire du Burkina. Il a remercié la presse nationale et internationale qui a contribué à montrer une fois de plus aux yeux du monde que le Burkina reste et demeure fréquentable malgré la situation sécuritaire qu’il connaît. Une mention spéciale a été faite aux Forces de défenses et de sécurité qui grâce à leur professionnalisme et leur détermination ont su œuvrer pour cela.
Du côté des finances, le comité national d’organisation dit n’avoir pas d’ardoise. Pour lui, le bilan financier est équilibré en recettes et en dépenses. Les recettes sont estimées à 482 millions de FCFA contre 481 millions en dépenses soit un solde financier d’un million de FCFA.
« Nous n’avons pas eu le maillot jaune mais nous sommes satisfaits de comportement de nos coureurs » a dit le DTN Martin Sawadogo. Cette année selon la fédération, des efforts ont été faits par rapport aux primes de sélection. Chaque coureur sélectionné a eu droit à 750 000 FCFA contre 500 000 FCFA les années passées.
Le comité d’organisation a aussi réaffirmé son ambition de continuer ses détours dans les pays voisins et l’édition de 2020 ne fera pas exception. Un autre combat et non des moindres pour la Fédération burkinabè de cyclisme est la poursuite des réformes afin de quitter le 2.2 du Tour du Faso au 2.1
Y. Alain Didier Compaoré