Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Béssolé Réné Bagoro représentant le premier Ministre a procédé ce jour à l’ouverture de la cérémonie d’ouverture des travaux d’ évaluation détaillée, fiable des risques de blanchiment de capitaux et de financement de terrorisme à Ouagadougou. Organisé par la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), cet atelier permettra d’examiner les résultats de l’évaluation et d’en proposer des solutions.
Plusieurs acteurs nationaux dont les autorités administratives, les représentants des partenaires techniques et financiers, des organisations de la société civile et du secteur privée auront la charge d’examiner les résultats de l’évaluation des risques de blanchiment de capitaux et de financement de terrorisme et d’en proposer des solutions.
Pour le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Béssolé Réné Bagoro, le constat général qui se dégage de l’Evaluation national des Risques (ENR), est que le risque de Blanchiment de Capitaux (BC) auquel le Burkina Faso est confronté est élevé et moyennement élevé en qui concerne le Financement du Terrorisme (FT).
Aussi, a-t-il attiré l’attention de la population sur l’existence des dangers réels de ces fléaux et a invité l’ensemble des acteurs évoluant dans le domaine de la criminalité financière à être des patriotes en vue d’œuvrer à éradiquer ces maux hors du Burkina. Le ministre de la justice a, par ailleurs précisé, que le Gouvernement travaillera à mettre à la disposition des acteurs impliqués dans cette lutte, les moyens financiers et logistiques nécessaires à la réalisation des actions prioritaires définies.
Et à la ministre déléguée chargée du Budget, Edith Clémence Yaka, d’ajouter que c’est en 2017-2018 que le gouvernement a décidé de la réalisation de cette évaluation. Ensuite a-t-elle précisé que dans ce combat, le ministère de l’économie, des finances et du développement agit en tandem avec deux autres ministères à savoir les ministères en charge de la Justice et de la Sécurité.
A l’en croire, «l’évaluation a permis de mettre à nu un certain nombre de risques et il appartient aux acteurs au cours de ce forum de s’engager à mettre en œuvre le plan d’actions d’atténuation des risques identifiés». Toute chose qui permettra afin de «créer les conditions idoines d’une stabilité financière durable, d’un environnement socio-économique apaisé, propice à la mise en œuvre du Plan national de Développement économique et social», a conclu la ministre déléguée Yaka.
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah