La représentante du Ministre en charge de l’Economie et des Finances, Pauline Zouré a ouvert les travaux de la Chair Sahel, ce 25 mars 2019, à Ouagadougou. Cet atelier, qui regroupe les experts des pays du G5 Sahel plus la Côte d’Ivoire, a pour objectif d’analyser les flux financiers à savoir les ressources financières promises par les bailleurs de fonds aux Etats membres du groupe en vue de lutter « efficacement » contre le terrorisme.
Considéré comme un espace de réflexion sur le financement dans la lutte contre le terrorisme dans les pays du G5 Sahel, la Chair Sahel s’est engagée à être le creuset de réflexions et de pensées plurielles nourri par les réalités et les expériences du terrain .
Pour son Directeur, Tertius Zongo, « la Chair Sahel est une structure indépendante qui s’est résolu à suivre de très près les flux financiers octroyés aux pays bénéficiaires et s’assurer de la mise en œuvre des actions de développement sur le terrain».
La ministre Pauline Zouré, représentante du ministre en charge de l’Economie et des Finances, dès l’entame de son allocution, a salué la tenue de cet atelier qui vient à point nommé dans la mesure où le Burkina Faso, depuis le 5 février 2019, assure la présidence du G5 Sahel sous le magistère du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
A ce titre, elle a indiqué que le Burkina Faso fera de son possible pour apporter son soutien à cette structure en vue de la conforter dans son rôle de conseil aux différents pays membres du G5 Sahel, pour peu qu’elle puisse faire des propositions concrètes de sorte à permettre aux Etats membres du G5 d’endiguer au plus vite la question du terrorisme dans la sous-région.
Tertius Zongo à son tour a rassuré que les recommandations issues de ces travaux seront mises à la disposition des Etats membres du G5 pour « renforcer l’impact sur les populations et dans les secteurs d’activités ciblées que sont l’éducation, le développement rural, la santé et la gouvernance ».
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah