Le bal des soutenances pour l’obtention du diplôme de conseiller en STIC a été ouvert ce mardi 26 mars par Mamadou Ba. L‘élève conseiller a porté ses recherches sur l’Analyse du processus d’exploitation des productions journalistiques de la RTB2 Fada N’Gourma par la Rédaction de la RTB/Télé. » Un exposé qui a été sanctionné par la note de 17/20 par le jury.
« Analyse du processus d’exploitation des productions journalistiques de la RTB2 Fada N’Gourma par la Rédaction de la RTB/Télé », tel est le thème de la soutenance de fin de cycle de l’élève Mamadou Ba pour l’obtention du diplôme de conseiller en Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (STIC). Une étude centrée sur le processus d’exploitation des productions de la RTB2 Fada N’Gourma dans le traitement de l’information à la Rédaction de la RTB/Télé.
« Notre étude nous a permis de découvrir quelques insuffisances dans le fonctionnement de la Rédaction nationale et de celle de la RTB2 Fada N’Gourma. Nous avons noté par exemple à la RTB/Télé, l’inexistence d’un média manager, responsable du pilotage à bon escient des flux entrants et sortants du serveur, et aiguilleur des reportages dignes d’intérêt général vers les éditions concernées. C’est un profil très important et incontournable dans une chaîne de télévision organisée en réseau » a souligné l’impétrant.
Après un décorticage du travail de Mamadou Ba par le jury présidé par Adama BARRO et assisté de Jean Emmanuel Ouédraogo, c’est la note de 17/20 qui lui a été décernée. Il avait pour directeur de mémoire Yacouba Traoré, l »ancien directeur général de la RTB.
Pendant ce temps dans une autre salle de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, l’élève conseiller Adama Sedogo s’interrogeait sur la survie de l’Agence d’information du Burkina (AIB) à l’ère des réseaux sociaux. Il s’inquiète de la rentabilité du média rendue difficile à cause de l’accès gratuit de l’information sur internet.
«Les réseaux sociaux et l’Agence d’information du Burkina (AIB) constituent aujourd’hui, deux grossistes de l’information. Mais pendant que l’un offre ses services gratuitement, l’autre a besoin de commissions pour survivre», a déclaré mardi, Adama Sedogo, pendant la présentation de son mémoire : «les défis de l’AIB à l’ère des réseaux sociaux».
Pour lui, le choix de l’AIB comme objet d’étude est fondé sur l’importance de cette structure que l’on qualifie de média des médias dans le traitement et la diffusion de l’information au Burkina. Pour l’impétrant, l’AIB ne peut pas concurrencer avec les réseaux sociaux dans la diffusion de contenus qu’ils soient vrais ou faux. C’est pourquoi, il recommande à l’AIB de travailler «à fournir des informations, vérifiables afin d’être un certificateur de l’information». Car, «loin de constituer une menace, les réseaux sociaux constituent une opportunité pour l’Agence de se faire connaître et de faire connaître ses produits», a assuré Adama Sedogo.
Tout comme son collègue Ba, c’est la note de 17/20 qui a sanctionné le travail du conseiller Sedogo.
Y. Alain Didier Compaoré