Le ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement, Rémis Fulgance Dandjinou a organisé la rentrée parlementaire du gouvernement, ce lundi 4 mars 2019 à Ouagadougou. Cette rentrée, 4e du genre, a été marquée par une conférence publique placée sous le thème : « la confection de la loi au Burkina Faso : Enjeux, limites et perspectives ». Elle a été animée par Dr Mélégué Maurice Traoré, ancien président de l’Assemblée nationale .
Renforcer l’activité normative du gouvernement. C’est l’objectif principal qui a guidé l’organisation de cette rentrée parlementaire 2019. Dans son mot introductif, le ministre en charge de la Communication, Rémis Fulgance Dandjinou a expliqué la nécessité d’éclairer l’opinion nationale sur l’épineuse question de l’élaboration de la loi.
Pour lui, le thème de cette rentrée se trouve au carrefour de préoccupations liées à l’Etat de droit et à la démocratie. « Du point de vue pratique, il peut permettre de mettre en relief les limites de la politique législative du gouvernement et inspirer des réformes afin d’améliorer celle-ci », a-t-il souligné.
Devant un public fort d’étudiants en droit, de cadres de l’administration et de nombreuses personnalités parmi lesquelles plusieurs membres du gouvernement, le conférencier du jour, Dr Mélégué Maurice Traoré, ancien président de l’Assemblée nationale a levé un coin de voile sur la terminologie «loi» et «légiste» avant de relever plusieurs enjeux dans l’élaboration de la loi qui peuvent être à la fois politique, social voire culturel.
Mais pour lui, l’enjeu majeur de nos jours est l’ « édition de meilleures lois de sorte que celles-ci soient des réponses vraies aux besoins des populations ».
Dr Traoré a toutefois noté beaucoup de limites liées notamment à l’insuffisance des légistes, tant au niveau du gouvernement qu’au niveau des ministères.
Il propose alors non seulement la création d’une direction de la législation dans chaque ministère parce que « chaque ministre est appelé à faire des projets de lois », mais aussi « l’augmentation du nombre d’assistants et d’administrateurs parlementaires ».
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah