Douze nouveaux notaires, nommés le 5 décembre 2018 en Conseil de ministres, viennent de prêter serment ce lundi 11 février 2019, à la Cour d’Appel de Ouagadougou. Après 2 ans de formation continue, ces derniers ont promis «exercer légalement et librement leur profession conformément aux textes».
« Je jure de remplir mes fonctions avec exactitude et probité et d’observer scrupuleusement les règles du secret professionnel ». C’est désormais le serment qui lie les 8 impétrants à la profession de notaire avec les obligations qui s’imposent.
Le président de l’Ordre des Notaires du Burkina, Maître Martin Ouédraogo a expliqué que le notaire est celui qui jure devant la loi, la respecte scrupuleusement tout comme le statut du notariat. Pour lui, cette prestation de serment marque le début de la fonction et qu’ « à partir d’aujourd’hui, ajoute-t-il, il peut ouvrir leurs études et recevoir tous les actes auxquels les parties veulent accorder à un caractère authentique attaché à l’acte de l’autorité publique ».
Les nouveaux notaires se disent conscients des contraintes de la profession, mais s’engagent à l’exercer comme le souhaite le serment. Pour maître Lucie Tiendrébéogo, c’est une profession noble, mais aussi contraignante. « Nous en sommes bien conscients et nous serons vraiment très heureux de nous battre pour relever les défis pour l’intérêt de la profession judiciaire en général et pour l’intérêt de la nation, parce que d’une manière ou d’une autre nous contribuons à renforcer le droit au niveau national au profit des justiciables et au profit de la nation toute entière», a-t-elle poursuivi.
Outre ces 8 notaires de Ouagadougou, 4 autres nouvellement nommés titulaires de charge pour le compte de la ville de Bobo Dioulasso vont prêter serment ce jour même. Ce qui porte à 32 le nombre des notaires au Burkina Faso.
L’ambition pour l’Ordre des notaires est d’oeuvrer à étendre les services notariaux aux autres juridictions du pays, soutient Me Ouédraogo.
BènonèIb Der Bienvenue Médah