L’alliance des Partis de la Majorité présidentielle a décrypté l’actualité nationale ce 14 janvier 2019. Au cours d’un point de presse, elle a abordé entre autres le volet sécuritaire et la mise en œuvre du système de rémunération des agents publics de l’Etat.
La Majorité présidentielle a condamné le drame de Yirgou survenu en début d’année 2019. De l’avis du conférencier principal, Adama Kanazoé, ces massacres viennent rappeler la fragilité du tissu social et commande de notre part à tous, un sens élevé de patriotisme et de responsabilité. «Rien n’est au-dessus du Faso et nous devons faire bloc autour de la mère patrie en toute circonstance pour préserver l’unité nationale», a-t-il indiqué.
Aujourd’hui plus que jamais, poursuit-il, l’unité de tous les enfants de la nation est une nécessité absolue afin de venir à bout de l’ennemi commun : le terrorisme. Avant d’ajouter «nous ne devons en aucune façon céder aux sirènes de la division, au risque de nous fragiliser davantage et devenir une proie facile pour ces nébuleuses qui ont juré notre perte».
En outre, les partis membres de la Majorité présidentielle ont lancé un appel à toutes les composantes du peuple pour l’union sacrée autour du bien commun : le Burkina Faso, uni et indivisible.
La majorité présidentielle a encouragé le gouvernement dans sa politique de mise en œuvre des mesures issues de la conférence nationale sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat qui selon elle, permettra d’établir plus de justice et d’équité entre les agents de notre fonction publique.
S’agissant de la trêve sociale demandée par le président du Faso, l’APMP soutient cette initiative et invite les partenaires sociaux et l’ensemble du peuple à faire front avec le chef de l’Etat pour relever ensemble les nombreux défis qui assaillent le Burkina.
Enfin, suites aux récents événements survenus à Nafona dans la région des Cascades ayant causé la mort de 3 personnes dont 2 officiers, la Majorité présidentielle les a jugés inacceptables.
Elle invite le gouvernement à faire en sorte que toutes les responsabilités soient situées et que les coupables soient sanctionnés conformément à la loi, car «le refus d’obtempérer à une réquisition de la justice ayant été la cause de toute cette situation est inacceptable dans un Etat de droit», a soutenu Kanazoé.
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah