« Je n’ai ni ordonné, ni planifié, ni commandité, ni organisé, ni exécuté ce qu’on appelle le coup de force de septembre 2015 », a déclaré le Général Gilbert Diendéré à la barre du Tribunal militaire ce 26 novembre 2018. Il plaide non-coupe pour les 5 chefs d’accusation qui pèsent contre lui, l’attentat à la sureté de l’Etat, les meurtres et coups et blessures volontaires, l’incitation à la commission d’actes contraires à la discipline militaire et l’intelligence avec des forces étrangères en vue d’attaquer le Burkina.
Pour le Gal, le putsch de 2015 était l’œuvre de quelques sous-officiers de l’ex Régiment de sécurité présidentielle (RSP) : le Major Eloi Badiel, Jean Florent Nion, Ouékouéri Kouessé… Il aurait accepté d’assumer le putsch après les changes avec la hiérarchie militaire, les médiateurs Jean Baptiste Ilboudo et Mgr Paul Ouédraogo l’aval de ces personnes pour diriger le pays.