Le préposé des Douanes, Jean de Dieu Bado et l’Assistant de Police, Sandofini Aristide Bonzi, tués respectivement les 21 et 22 août 2018 à Batié et à Sollé reposent dépuis ce 24 août 2018 au cimetière de Gounghin.
C’est dans l’après-midi du 24 août 2018 que Jean de Dieu Bado et Sandofini Aristide Bonzi ont été inhumés au cimetière de Gounghin. L’enterrement a été précédé d’une cérémonie d’hommages à laquelle ont pris part amis, collègues, parents et les autorités du pays.
Le ministre en charge de la Sécurité, Clément Pegdwendé Sawadogo a regretté les deux vaillants combattants, l’un des Douanes et l’autre de la Police nationale tombés sous les balles assassines des forces du Mal. Pour lui, « cette énième attaque révolte tout le monde et amène à redoubler d’ardeur dans le combat que mène le peuple contre ces forces du Mal ».
Aussi, le Ministre Sawadogo a invité toute la population à s’impliquer dans ce combat. Ainsi, il prévient que la perte de ces deux vaillants combattants « n’entame en rien notre détermination à mettre fin à ce fléau ».
Morts pour la patrie, le préposé des Douanes, Jean de Dieu Bado et l’Assistant de Police, Sandofini Aristide Bonzi ont été élevés à la dignité de la médaille d’honneur des Douanes et de la Police nationale.
Une récompense pour l’amour de la patrie, le sens du devoir et de l’acceptation du risque ont été reconnus aux disparus. Un message de solidarité et d’encouragement a aussi été reconnu à toutes les forces de Défense et de sécurité dans leur mission de protection des personnes, des biens et de l’intégrité du territoire.
L’inspecteur principal des Douanes, Siaka Zou, par ailleurs Directeur régional des Douanes du Sud –ouest a témoigné la bonne collaboration qu’il a entretenu avec le Préposé Bado malgré le laps de temps passé ensemble. Pour lui, le décès de leur collègue ne saurait les abattre moralement, mais les galvanisera à toujours servir avec brio, avant de demander à la population d’être à leurs côtés et non du côté des forces du mal.
Jean de Dieu Bado et Sandofini Aristide Bonzi rejoignent leur dernière demeure laissant derrière eux des veuves et des orphelins.
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah