L’équipe de l’Unité de Coordination de la Formulation du second compact du Burkina Faso (UCF) a animé un point de presse, ce 22 juin 2018, à Ouagadougou, pour présenter les grands défis du solaire. Il faudra donc plus de 489 milliards de F CFA pour « renforcer l’efficacité électrique », « accroître le réseau et l’accès à l’électricité» et « améliorer l’accès à une électricité de qualité et compétitive en termes de prix » d’ici 2020.
Ce sont 3 centrales solaires qui seront réalisées très prochainement dans les villes de Gaoua, Koupéla et kongoussi. Ces projections, de l’avis du coordonnateur de l’Unité, Tambi Samuel Kaboré, entrent en droite ligne des 4 grandes phases du processus de formulation du compact répondant aux critères du Millennium Challenge Corporation (MCC).
Pour M. Kaboré, ces centrales produiront en tout 150 Megawatt (Mw) crête soit 5 fois la capacité de Zagtouli. En plus de la réalisation des centrales, sera prévue « la construction d’équipements de stockage dans les mêmes localités », a-t-il ajouté.
En sus du solaire, le faible accès à l’électricité a été identifié comme un frein à l’investissement privé et à la croissance économique au Burkina Faso, d’où une intervention spécifique dans le domaine demeure une nécessité, a annoncé le coordonnateur Tambi Samuel Kabore.
Pour ce faire, il a indiqué que le second compact a prévu le renforcement des réseaux électriques de Bobo Dioulasso et Ouagadougou en y adjoignant des « lignes de hautes tensions ». Ce qui permettra de faciliter l’accès et l’utilisation de l’électricité, a-t-il rassuré.
Signalons que le coût global de réalisation de cet ouvrage s’élève à plus de 489 milliards de F CFA avec une mise en œuvre attendue en 2020.
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah