« Valeur ajoutée des festivals aux industries culturelles »: cas du FESTIMA », c’est le thème du panel de la 14e édition du FESTIMA .Tous sont unanimes, le festival fait entrer en près de 5 milliards dans la région selon une étude de l’Union Africaine.
Le Festival international des Masques et des Arts de Dédougou n’est pas seulement culturel. Il est également économique. Pour Léonce Ki, par ailleurs président du comité exécutif de l’ASAMA (Association pour la Sauvegarde des Masques), il y a environ 60 sociétés de masques qui prennent part et une quinzaine de pays participent chaque fois à la manifestation. Les retombées pour la ville de Dédougou avoisineraient 5 milliards de F CFA selon une étude l’Union africaine toujours selon le panéliste.
La restauration génère près de 46 millions de FCFA depuis 2014 et plus de 36 millions pour les hôtels. Ces chiffres ne sont d’ailleurs pas actualisés selon le conférencier Léonce KI. Les stands pour le marché africain peuvent rapporter aux exposants plus de 200 millions de FCFA durant l’exposition.
Au niveau du développement durable dira le Dr Ganou Souleymane, un certain nombre de projets sont financés par des partenaires comme le paquet technologique que l’on transfère aux sociétés de masques en matière de production agricole.A cela s’ajoute la reforestation car la plupart des matériaux qui entrent dans la fabrication des masques provient du couvert végétal.
Le FESTIMA intervient également dans les villages pour aider les communautés à entretenir les infrastructures du masque.
C’est pourquoi l’ASAMA demande plus de soutien à l’Etat afin d’aider la population à prendre conscience qu’au delà de l’aspect culturel, le masque est désormais une industrie vivable.
Y. Alain Didier Compaoré