En marge des festivités du 11 décembre à Gaoua, le jeu concours « Je slame pour la patrie » a connu son apothéose le 08 décembre 2017, dans la Cité de Bafuji. Cette finale a mis aux prises 5 candidats dont Gervais Kinda de Ouagadougou, Martine Konkobo de Koupéla, Adama Julien Mien de Bobo Dioulasso, Lorimpo Tiem de Ouagadougou et Elifel Minoungou de Fada N’gourma. Au bout du compte, Elifel Minoungou s’en est sorti lauréat et remporte à ce titre la somme de 600 000 F CFA, plus une attestation de participation et le trophée « Colonel Antoine Sanou ».
Elifel Minoungou, candidat de la région de l’Est, est désormais le meilleur slameur du Burkina à l’édition 2017 du concours d’art oratoire dénommé « Je slame pour la patrie ». Le candidat Minoungou dit avoir voulu relever le défi en prenant part pour la 2e fois à cette édition de 2017. « J’étais aussi dans la ligne de mire parce que c’est la première fois qu’un candidat revient pour la 2e fois. C’est donc un défi et un poids qui vient d’être déchargé par la grâce de Dieu », a-t-il souligné.
Il est suivi par Martine Konkobo qui occupe le 2e rang et remporte 500 000 F CFA, plus une attestation de participation.
Lorimpo Tiem de Ouagadougou prend la 3e place avec 400 000 F CFA plus une attestation de particpation.
Les organisateurs tout comme le jury se disent satisfaits de la qualité des messages livrés. De l’avis du directeur général du Service national pour le Développement, Colonel Hamado Dabré, « Ce sont des messages qui appellent à la paix aussi bien les jeunes que les décideurs. Ce sont des messages qui appellent au civisme et au patriotisme ».
Et au ministre en charge de la Culture, Issouf Sawadogo d’ exprimer aussi son satisfecit, « il y a eu 200 candidats au départ et 5 en finale. Le produit fini, il est à la hauteur de nos espérances ».
A cette 5e édition, les candidats ont eu droit à 2 passages pour convaincre le jury.
Précisons que la finale de ce jeu concours d’art oratoire sera désormais organisée par le ministère en charge de la Culture avec toujours l’accompagnement du Service national pour le Développement, a conclu Colonel Dabré.
Bènonè Ib Der Bienvenue Médah