L’Union pour le progrès et le changement (UPC) a introduit un recours contre la Commission électorale nationale indépendante (CENI) le 24 mars dans l’après-midi. L’UPC reproche à la CENI sa décision d’ouvrir les élections du 28 mai 2017 à tous les partis et formations politiques qui le désirent, dans les communes de Zogoré, de Bouroum Bouroum et de Béguédo.
Qu’est-ce qui s’est passé ?
Il faut rappeler que la loi burkinabè ignore la nature d’une « élection complémentaire ». Devant ce vide juridique, la CENI a requis l’avis du Conseil d’Etat et demandé des précisions au gouvernement. Ni l’un, ni l’autre n’a dit à la Commission ce qu’il faut faire concrètement.
C’est alors qu’une plénière extraordinaire des commissaires a été convoquée, et la décision prise est d’ouvrir le scrutin à tous.
Pour la CENI, cette option est celle qui a le plus de chances de ne pas réveiller les tensions qui ont rendu impossible la tenue du scrutin le 22 mai 2016.
Il faut souligner que, jusqu’à présent, tout se passe plutôt bien. Aucun cas de violence n’a été constaté.
La CENI poursuit, par conséquent, le déploiement de son chronogramme.
Toutes les décisions prises par la CENI sont susceptibles d’être contestées devant le juge. La CENI réitère son invite à l’ensemble des acteurs du processus électoral à s’investir pour permettre aux citoyens des 19 collectivités d’exprimer leurs suffrages, dans un climat apaisé.
Yacouba Ouédraogo
Directeur de la Communication et de l’Education citoyenne
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