Cette année, et pour la 18e fois, le Burkina Faso rend hommage aux acteurs des médias à travers la commémoration de la Journée nationale de la liberté de la presse, placé sous le thème : « Au-delà de la dépénalisation des délits de presse ! Responsabilité sociale et professionnalisme du journaliste ».
Mesdames et Messieurs les journalistes ; Professionnels de l’information et de la communication ; Promotrices et promoteurs du secteur des médias.
La journée nationale de la liberté de la presse permet de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer la liberté de la presse à travers le monde et de défendre l’indépendance des médias. Sa commémoration est de ce fait un devoir de mémoire envers toutes les personnes qui ont consenti des sacrifices pour la défense de la liberté de la presse et celles qui ont perdu la vie dans l’exercice de la profession.
Cette journée est également un moment privilégié pour se rappeler que la liberté de la presse ne peut s’exercer pleinement qu’avec un sens élevé de responsabilité et de respect des règles d’éthique et de déontologie.
Faut-il le rappeler, cette journée nationale est célébré dans un contexte où, en Afrique francophone, le Burkina Faso est classé premier en matière de liberté de presse, selon le rapport de Reporters sans frontières (RSF) 2016. Ce bon rang qui est salué à sa juste valeur, est le résultat des efforts fournis par les acteurs des médias de notre pays, dans leur diversité.
Je saisis ainsi l’opportunité de cette commémoration pour rendre un vibrant hommage aux femmes et aux hommes qui travaillent, sans relâche, afin de donner l’information juste aux citoyens, parfois au prix de leur vie. Le succès des politiques publiques dépend de l’adhésion des populations et le rôle des médias est incontournable, tout comme pour l’enracinement de la démocratie et de la bonne gouvernance.
C’est pourquoi le gouvernement reste engagé pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des femmes et hommes de médias du public comme du privé. C’est dans cette dynamique que le gouvernement a autorisé la mise en place du Fonds d’appui à la presse privé, doté d’un budget de 700 millions de FCFA, pour un accompagnement plus structurant et efficace de l’Etat à la presse privée. Le lancement officiel dudit fonds s’est d’ailleurs effectué, ce mardi 18 octobre 2016, à 48 heures de cette Journée nationale de la liberté de la presse.
Nous avons la conviction que dans une démarche concertée, et avec une détermination collective, la presse burkinabè, dans son ensemble, jouera pleinement et efficacement son rôle d’éveil des consciences.
Vive la liberté de la presse! Bonne fête à toutes et à tous.
Rémis Fulgance Dandjinou