Depuis quelques temps, de nombreuses personnes, à travers le monde entier, par divers canaux, notamment les réseaux sociaux, des courriels et des correspondances officielles, interpellent quotidiennement notre pays en général et le Ministère de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion Civique en particulier, au sujet des mariages forcés et précoces dans notre pays. Par leurs messages, ces personnes lancent un appel pour la prise de mesures en vue d’y mettre fin.
Le ministre en charge de la justice apprécie l’intérêt que ces personnes portent à la cause de la jeune fille en particulier et au respect des droits des enfants en général. Il adhère parfaitement à l’idée que dans un pays où la Constitution interdit les mariages forcés et/ou précoces, la pratique consistant à donner en mariage des enfants âgés de moins de 18 ans soit inacceptable.
C’est pourquoi, il saisit l’occasion pour réaffirmer que la lutte contre les mariages précoces et/ou forcés constitue une priorité pour le Gouvernement du Burkina Faso. Par ailleurs, de nombreuses associations et organisations de la société civile sensibilisent au quotidien les populations surtout rurales, étant convaincues que c’est à travers l’évolution des mentalités que l’on viendra à bout de ces pratiques néfastes.
Le Ministère de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion Civique, quant à lui, a entrepris la relecture du Code des personnes et de la famille pour relever à 18 ans, l’âge à partir duquel une fille peut se marier.
En outre, dans le cadre de la relecture du Code pénal, le mariage forcé, qui est une infraction dans notre pays, est mieux défini ; ce qui permettra une sanction efficace de ce type de comportement.
Du reste, le Gouvernement a adopté récemment une plateforme multisectorielle de prévention et d’élimination du mariage d’enfants dont la mise en œuvre sur le terrain contribuera à faire reculer ce fléau.
Le Ministère de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion Civique