Le candidat du Rassemblement des Démocrates pour le Faso (RDF), Salvador Maurice YAMEOGO était à Bobo Dioulasso, ce 16 novembre 2015. Pour son meeting régional au cours duquel il a dévoilé son programme de société intitulé « Pour un Burkina Faso réconcilié avec lui-même, solidaire lié à sa patrie et conscient à son avenir » axé sur la réconciliation des fils et filles du Burkina, sur le développement des infrastructures (aérienne, ferroviaire, routière) et celui de l’industrie.
« Le Burkina nouveau, le Burkina de demain », c’est ce que le candidat du Rassemblement des Démocrates pour le Faso (RDF) entend construire pour la jeunesse burkinabè, au soir du 29 novembre 2015.
Cette construction de ce « Burkina nouveau », a expliqué le président du RDF, Salvador Maurice YAMEOGO, passera par la réconciliation des fils et filles du pays, car pour lui la réconciliation est comme « la fondation d’une maison, si vous construisez sur du sable la maison ne pourra pas tenir ».
Pour lui, c’est vrai certains ont commis des torts, certains ont commis des erreurs, mais « nous devons tous pardonner, parce que nous sommes tous des frères, des Burkinabè».
En sus, il a indiqué que le Burkina Faso a fait école depuis son accession à l’indépendance. « Nous n’avons jamais fait école, c’est nous qui avons fait école et nous devons tout faire que le Burkina Faso continue dans ce sens. », a-t-il souligné.
Le candidat envisage inviter les bailleurs de fonds, les amis du Burkina, les partenaires techniques et financiers qui ont suivi de près les remous sociaux qu’a traversé le Burkina Faso ces derniers temps.
Ensuite, il prône qu’il y ait un audit de la gouvernance, non pas pour en « faire une chasse aux sorcières, mais dans le but de savoir dans quel secteur il faut mettre l’accent».
Sur le plan social, il a estimé qu’il faille mettre l’accent aussi sur la santé, l’éducation et résoudre le problème de délestage.
Pour le transport aérien, ferroviaire, routier, Bobo est un carrefour, mais son potentiel est sous exploité, a-t-il précisé.
Pour lui, «la première des choses à faire, c’est de faire face à cette réalité et travailler à les corriger dans le domaine de l’infrastructure, du transport, du commerce, de l’industrie, etc».
Il a par ailleurs souligné que c’est un atout pour Burkina d’avoir cette situation géographique de Bobo, celle d’être aux côtés de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Ghana. Donc, «c’est vraiment un objectif de pouvoir travailler à faire de Bobo Dioulasso un pôle de croissance économique et que Ouagadougou puisse jouer son rôle politique», a-t-il conclu.
Bènonè Ib Der Bienvenue MEDAH